Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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VOYAGE DU C.'" LAP EY R OUSE granit, du porphite , du trapp , de la .cornéenne-, du pétro-silex.
AU MONTPERDUr, .
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.° La plupart des sommets de -ces régions soit ceux de porphire , soit ceux de cornéenne ou
La pierre calcaire qui renferme des restes
de trapp, étant couronnés ou portant sur leurs flancs une ceinture calcaire , il est probable que les eaux
qui souvent leur est superposée, a une origine
qui ont élevé les crêtes les plus hautes du centre ont déposé la même roche secondaire sur ces sommets , qu'elles recouvraient en entier.
d'animaux pétrifiés , qui a des caractères propres, qui n'est jamais mêlée avec les roches primordiales,
différente et est d'une formation plus récente._que ces roches. o Les animaux marins pétrifiés se trouveni dans cette pierre calcaire par grandes familles comme leurs analogues vivent encore dans le sein, des mers , on ne peut raisonnablement se refuserl croire que la mer ait recouvert pendant long-temps les lieux où l'on trouve aujourd'hui ces familles
pétrifiées.
6.° Le Mont-Perdu et toute cette partie cen-
trale la pIns élevée des Pyrénées, tenant avec profusion des corps Marins pétrifiés, même par grandes familles , a été formé sous les eaux de la mer. 7.° Lorsque la mer accumulait les grandes masses calcaires du centre des Pyrénées, il existait des continens peuplés de quadrupèdes. 8.° Le mélange des corps marins avec les ossemens des quadrupèdes, atteste que c'est la mer qui les a déposés. 90 L'alternation et la nature des bancs de roches qui supportent ces masses secondaires, leur inclinaison en sens opposé , l'absence de tout corps organisé , leur dégradation sous la pierre secondaire qui les recouvre, prouvent qu'elles existaient long-temps avant l'époque à laquelle ces crêtes et
- ces masses secondaires ont été déposées.
0.0 Les crêtes primordiales des Pyrénées n'étaient pas placées au point où existent aujourd'hui les plus grandes élévations de la chaîne. r."
12.° La régularité., le jeu , le caprice des
bancs verticaux de grès et de calcaire sous-marin, les noeuds hétérogènes d'une roche dans une autre, la verticalité uniforme des bancs de la chaîne primitive et des crêtes secondaires , les bancs verti-
caux coupés par des bancs horizontaux, ne permettent pas d'admettre aucune espèce de mouvement subit ou irrégulier qui ait redressé des couches horizontales. 3.0 Les grès sontun dépôt des eaux ; au Mont-
Perdu, ils sont le résultat de leur dernier travail. JE réserve pour la Flore des Pyrénées les observations que j'ai faites sur les belles plantes de ces
régions. J'en ai rapporté et analysé plus de huit cents espèces. Nos jeunes gens, dévorés de l'ardeur de la science, qu'aucun danger ;qu'aucune fatigue n'a pu ralentir, ont pris en abondance , sur les
roches du haut de la brèche du Tuccarroy,, , que je n'avais plus vu aux ranunculus
Pyrénées , et que Ramond n'avait trouvé qu'une fois au sommet de Neouvieille ; Pandrosace aretia var. eViii. Delph. neuve :pour moi ; ,autour du lac , le ranunculus parnassi folies , qui ne croît
qu'ici , dans cette partie centrale de la chaîne, et n'est pas rare au sommet de la vallée d'Eynes , près du Mont-Libre : la descente des Parets , la montée du port de Pinède , sont tapissées de pieds Journ. des Mines , Vendéin. an V/.
Fardes oh= servéo,