Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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FORGE ET FOURNEAUX 72' 'lavoir à repasser les mines ; 9.0 l'emplacement pouf recevoir les charbons et les mines ; 10.0 il y a encore trois lavoirs dépendant de l'usine et près des mines , à Dansoutin , à Ande/nau et à Leupe. Les mines sont exploitées au compte des régisseurs : on en connaît quatre, placées autour et à 5 kilomètres à-peu-près de Belfort, savoir, Roppe Perouse , Andelnau et Chevremont ; cette dernière passe pour être la moins bonne. Tous les minerais qu'elles fournissent sont en grains. Comme nous n'avons pas vu les minières , nous ne pouvons pas donner de développemens sur la manière d'être du minerai par rapport à ce qui l'environne ; nous savons seulement qu'à Roppe , le minéral est de la meilleure qualité , .qu'il paraît inépuisable, mais qu'il faut maintenant l'exploiter à près de 70 mètres de profondeur ; que les eaux gênent un peu le travail , et qu'il faudrait employer quelque moyen de s'en débarrasser : le minerai y est en grains de ,
la nature de l'hématite rourneau.
,
entre des bancs d'une
pierre calcaire blanche très - solide , très- serrée, ayant l'apparence siliceuse. Les dimensions du fourneau de Belfort sont les mêmes que celles du fourneau de Chatenois ; la macônnerie est très-lézardée. Au rapport du commis, il n'est en feu que huit -neuf mois de l'année ; et l'on est quelquefois obligé d'acheter de l'eau de quelques, étangs voisins, pour la faire verser dans le canal du fourneau. Cependant un ancien régisseur de ces usines prétend qu'il est très-rare qu'il manque d'eau : quoi qu'il en soit, comme les pierres du creuset ne résistent pas au-delà de onze mois, on peut estimer la durée du travail à cet espace de temps. Ce fourneau est encore plus sujet aux fraîcheurs
,DE BELEOR.T.
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que celui de Chatenois , parce qu'il est aussi enterré , et que la vallée , naturellement étroite dans eet endroit , est encore resserrée par les blItimens que l'on y a construits ; aussi , dans le débordement de la rivière , il arrive assez souvent qu'on est obligé de suspendre le travail et de bouclier le fourneau. On coule deux gueuses par vingt-quatre heures le poids varie de 6o à 70 myriagrammes : cependant on estime généralement, comme à Chatenois , le produit de 4076 myriagrammes de fonte par mois, et fa durée de la campagne, de onze mois. La- consommation de ce fourneau est à peu de chose près la même que celle du fourneau de Chatenais , tant pour le combustible que pour le minerai : en général , on compte par millier dé foute de mine contre ( 489 kilogrammes ) , 5 cuveaux 14 et 15 cuveaux de charbon ; ainsi il faut, pour alimenter le fourneau pendant un mois, 500 cuveaux de mine et i 16o cuveaux de charbon, qui équivalent à 109 bennes. Les employés sont au nombre de six Commis,
2 Fondeurs, 2 Chargeurs Livreur.
Forge de B elfirt.
CETTE usine est à environ I 3 hectomètres au nord de Belfort ; elle est appuyée contre la digue d'un vaste étang de So hectares de surface, où se rendent plusieurs ruisseaux ; un canal va chercher au sud-ouest et à deux kilomètres de distance, les eaux de la Savoureuse, et les verse dans cet étang.
On prétend que cette forge est une des plus
fodUit.
Consomm, tiEm.
rnip/f1 yéS