Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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SUBSTANCES
prend principalement en considération celles de ces espèces qui le guident, ou qui font l'objet de quelques exploitations. Mais il importe principalement à l'art des mines de connaître la nature et la manière d'être des subs,
tances qui peuvent être des objets d'exploitation, il lui importe au même degré de savoir les matières qui renferment ou accompagnent ces substances, de connaître celles qui peuvent servir d'indices pour les recherches, de déterminer et le gisement le plus. ',ordinaire_ à chacune d'elles, et la situation qu'elles affectent le plus communément, et le genre de montagnes qui les recèlent , et la nature du sol dans lequel elles se trouvent, ( Voyq Indices, Recherches, Gisement, Matrice, Sol.) Le mineur doit donc insister sur chacune de ces circonstances peu essentielles à la minéralogie proprement dite,
mais;qui pour lui sont du plus grand intérêt. Ainsi on doit toujours lui présenter la descripdon :de chaque minéral , accompagnée de tous les détails qui éclairent sa recherche .et son exploitation. Les substances minérales se distribuent en quatre
grandes classes, les mêmes pour le mineur et le
minéralogiste ; car ce n'est que dans la déter-
mination des genres et des espèces qu'ils doivent quelquefois différer. Ces quatre classes renferment, 1.° les substances terreuses ; 2.° les substances acidifères ; 3.0 les substances inflammables ;` 4:°- les
substances métalliques. ( Voyez chacune de ces classes. )
Mais beaucoup d'arts qui emploient des subs:NNitances minérales , font abstraction des propriétés
IL-g,rticulières qui àppartiennent à chacune d'elle
MINRALES. 101 Our ne les considérer que comme ,ides masses plus ou moins dures plus ou moinS solides, plus ou moins réfractaires., connue douées dé.-cotikurs éclatantes que développe le _poli dontT elles sont 'susceptibles, et il importe peu à ces arts que ces Masses qu'ils demandent au règne minéral, soient composées d'une substance homogène ou qu'elles soient le résultat d'un mélange; qu'elles aient été formées par une agrégation confuse , ou qu'elles se soient consolidées par desséchement , qu'elles appartiennent au sol primitif ou qu'elles dépendent d'une concrétion moderne. Le mineur pour servir les arts , doit donc con-
naître les masses qui jouissent éminemment de chacune des propriétés d'après lesquelles on les recherche, et avoir souvent sous les yeux la sêrie de celles qui possèdent les mêmes propriétés, et qui , sous certains rapports , peuvent être substituées les unes aux autres. Ainsi en considérant ces masses comme des matériaux, on aura par exemple, masses réfractaires , masses dures , masses meulières, masses tegulaires , masses polissables , masses cakinables , &c. Il doit 'donc y avoir une sorte d'appendice des substances considérées sous ce rapport qui
est particulier à l'art des mines et qui est étranger
à la minéralogie. Un mot générique appliqué à ces masses, peut indiquer d'abord l'espèce de sol dans lequel elles se trouvent. Ainsi donc, si ces masses sont solides , elles appartiennent au sol primitif, nous les distinguerons par le mot de roches ; nous les appellerons pierres si elles se trouvent dans le sol secondaire ; terres ou sablessi elles ont peu
de consistance et sont sous forme granulée, et la désignation des produits volcaniques comprendra G 4.