Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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'SUR LES SOUFFLETS À 'PISTON.
OBSERVATIONS
à sa lettre un mémoire sur leur exécution et leurs effets. Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs et rendre service à l'art des mines, en publiant les observations de ces deux artistes.
COMPARAISON des soufflets cylindriques à piston, décrits dans le n.° XVI chu Journal des inities, avec les soufflets en bois à liteaux
et à charniàes
TABLEAU de
J07
comparaison.
SOUFFLETS DE FONTE PISTONS,
SOUFFLETS DE BOIS
des forges de Marche - sur - Meuse.
des forges de Tronçais.
Consomtnation
d'eau, TEMPS.
LITEAUX ET sA. CHARNIRES
Consommation d'eau TEMPS. dont la cloute est de Io pieds.
RSULTAT
dont la chiite est de to pieds.
R.'SULTAT
d'air.
Par Je C.e. RAMBOURG, maitre de forges à Tronçais, département de l'Allier.
DA NS les soufflets de bois à liteaux
minute.
et charnières,
de grandeur ordinaire, le calcul de la caisse mouvante donne environ, par pulsation.
- pieds cubes.
Le fond de la caisse mouvante ne descendant pas jusque sur les liteaux , il reste au derrière un in-
tervalle dont le cube est de La caisse inférieure 'ou gisante, qui a 5 pouces de hauteur, donne aussi un vide d'environ 6 pieds cubes et sur quoi il faut déduire l'espace occupé par neuf mentonnets, par
les brides et les ressorts , de pied cube ; reste
6.
I minute..
400 P..`is
, pieds eerr.
,,4,3 pteds cubes.
1
Ii
Il semblerait , au premier aperçu, qu'une dépense d'eau aussi forte que celle employée par les soufflets de bois , aurait dâ produire un résultat plus satisfaisant ; mais il suffit de remarquer
que l'air restant dans les soufflets de
bois , est
4iiinilement comprimé , et l'est davantage que celui
de 5
TOTAL
sp pieds cubes.
,.,
pieds cubes.
De cette quantité d'air comprimé, il n'en sort par chaque pulsation ou mouvement de la caisse supérieure, que 9 pieds cubes et -t 'environ. La vitesse des pulsations est de i5 par minute ; ce qui. donne , pour une minute , 14o pieds cubes résultat de 3 t 5 pieds cubes comprimés.
qui en est sorti , ce qui Occasionne une dépense d'eau proportionnée à son état de compression. Pour se convaincre de la plus grande compression de l'air vers la fin de la pulsation , il suffit de suspendre avec un fil , à l'embouchure de la buse une plaque en forme de lentille ; l'arc qu'elle décrira est plus grand à la fin qu'au commencement. A cette perte il faut joindre celle occasionnée par le frottement des liteaux des soufflets à charnières, qui présentent une surface de 2,96 pouces carrés , pressant constamment , par l'effet des ressorts , contre les parois de la caisse ; au lien que dans les soufflets cylindriques à piston, la surface