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Journal des Mines (1797-98, volume 7)

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NOUVEAU MÉTAL,

146. -

(

Procédé pour obtenir ce métal de la mine.

) On fait chaufferlégèrenient une partie de

la ,mirie avec 6 parties d'acide muriatique-; puis en ajoutant 3.parties d'acide nitrique , on fait bouillir le mélange; il se fait une effervescence très-considérable, et l'on obtient une dissolution complète. On étend la dissolution filtrée avec .autant d'ëau qu'elle en peut supporter sans se troubler , ce qui: n'en exige-,que .très-peu : on ajoute alors à la liqueur une dissolution de potasse caustique, jusqu'à ce que le précipité blanc qui se forme d'abord redisparaisse , et qu'il ne reste plus qu'un dépôt brun -et floconneux.' Ce dernier précipité est de Poxide d'Or mêlé avec de Foxide de fer : on le sépare par les moyens connus.

On ajoute à' la dissolution alcaline (B)

de l'acide muriatique en quantité nécessaire pour saturer entièrement l'alcali ; il faut y éviter un excès d'a-6de. Il se- Troduit alors un' précipité blanc très7abondant quir,à.la chaleur; se ..met au fond du Vase , sous, la forme d'une 'poudre pesante. Après avoir' Iavé et séché, ce précipité, on en forme une espèce de pâte avec quantité: suffisante d'une huile grasse quelconque ortintroduit cette masse dans une petite cornue de:verre , à laquelle on.. àdaptè légèrement tin récipient. Le tout ainsi. disposé , on chauffe par:degrés jusqu'à leur rouge.. A mesure que l'huile est déComposéé, on observe ( comme. à la distillation du mercure) des gouttes brillantes et métalliques ,..qui tapisseiit -la partie supérieure de la. cornue, et qui retombent, par Intervalles au fend du vase elles sont remplacées à l'instant par.'d'autres. Après le refroi-

NOMMÉ'. rELLun.rum. dissement , on trouve des gouttes métalliques figées ' et fixées sur les parois de la cornue, et au fond du vase le reste du métal réduit et fondu avec une surface brillante et presque toujours cristalline. Caractères essentiels de ce nouveau métal.

(1) Sa couleur est le blanc d'étain, approchant du gris de plomb ; son éclat métallique est considérable , la cassure en est lamelleuse ( gerade blautrig ) ; il est très-aigre et très-friable : en le laissant refroidir tranquillement et peu à peu, il prend volontiers une surface cristalline. (.2 ) Sa pesanteur spécifique est de 6,1 5. ( 3 ) Il appartient à la classe des métaux les plus fusibles. ( 4) Chauffé au chalumeau sur un charbon,

il brûle a-vec une flamme assez vive, d'une couleur

bleue, qui, sur les bords.,, passe au verdâtre; il se volatilise entièrement en: une fumée grise -blanchâtre, et répand une odeur désagréable qui apProche de celle des raves. En cessant de chauffer, sans avoir entièrement volatilisé la petite partie que l'on avait soumise à l'opération, le bouton restant conserve assez long-temps sa liquidité, et se couvre, par le refroidissement, d'une végétation radiée. (,,ç) Le métal s'amalgame facilement avec le mercure et forme, avec le soufre (d), un sulfure de plomb, d'une structure radiée.

(7) Sa dissolution dans l'acide nitrique,

est

claire et sans couleur ; lorsqu'elle est Concentrée, il se produit par le temps de petits cristaux blancs et légers en forme d'aiguilles, qui' présentent une agrégation dendritique.. ( 8 ) Le nouveaur;Métaf se dissout également dans l'acide nitro-muriatique. Lorsque 'l'on ajoute KI 2

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