Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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ANALYSE DU PYROXÈNE. I72 -tt
ANALYSE
dav an rage.
DU PYROXÈNE DE L'ETNA; Par le C.en VAijQUELIN.
LE
pyroxène est une pierre ordinairement noire,
'dont la forme. la plus -commune est celle d'un prisme octaèdre. à sommets dièdres (
). Les ,cris-
taux qui font l'objet de cette analyse, ont été_recueillis sur I'lEtria par le Fleuriot , qui les- a remis au Conseil des mines pour les faire analyser. Cette pierre fournit par la pulvérisation une poudre grise verdâtre. -Une petite quantité de cette pierre, fondue avec le borax, donne un vert-jaunâtre qui paraît rouge tant qu'il est chaud. EXPÉRIENCE .1." i56 Grains ou 7,96r grammes de pyroxène réditif en pbudre fine, ont été chauffés pendant une heure avec 450 grains ou 23,8'83 gialiiiines de'potasse caustiqUe', Clans un creuset d'argent : le:' fn'élarie n'a pas pris 'une fonte liquide, quoique le. eledré'de chaleur ait été: assez haut ; il est resté 'sous 'la forme d'Une pâté molle.
Le creuset ayant été retiré di feu ,Ion versa de l'eau distillée sur la matière encore chaude» pour la délayer-phis facilement : la liqueur prit tine'beIle couleur verte. Lorsque la matière fut complete-. ment délayée, on la traita avec l'acide muriatique, (
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111.1i en opéra la dissolution parfaite. Cette liqueur, soumise à l'évaporaqon , se prit sur la fin en une gelée rougeâtre , qui devint jaune en se desséchant
) Voyez sa description et ses propriétés physiques, par le ILay dans le Journal des mines , n.0 ,XXVIII , page 2 4.,
Lorsque cette gelée fut réduite à l'état pulvérulent, on la délaya dans l'eau , par laquelle une grande partie de la matière fut dissoute ; cependant if resta une poudre blanche , grenue, insoluble dans l'eau, en un mot possédant tous les caractères de la silice : lavée et rougie, elle pesait 78 grains OU 4,139 grammes.
ExP. /./.e Comme la silice dont on vient de parler avait acquis par la calcination une couleur
jaune, on soupçonna qu'elle avait retenu une petite portion d'oxide de 'fer, provenant de fa décom-
position de quelques parties de muriate de fer opérée sur la fin de l'évaporation: pour s'en assurer,
on la réduisit en poudre fine, et on la fit digérer à chaud avec l'acide muriatique ; on obtint en effet, au moyen d'un alcali , environ i grain et demi d'oxide de fer.
EXP. III.` La liqueur d'où la silice avait ét6
séparée (exp. L" ) fut précipitée par l'ammoniaque caustique ; on obtint une matière rougeâtre trèsabondante : on filtra sur-le--champ la liqueur, et on recueillit le précipité sur le filtre. Lorsqu'il fut .-bien édulcoré et égoutté , on le fit bouillir avec l'inten--âne dissolution de potasse. caustique , dans l'alumine s'il s'y en trouvait. tion de dissoudre Lorsqu'on jugea que ce mélange eut assez bouilli, on le laissa reposer. Lamatière non dissoute ne parut pas sensiblement avoir diminué de volume; mais elle avait évidemment pris une couleur rouge plus foncée. La liqueur alcaline ayant été décantée,