Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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MINÉRALOGIE
DU DÉP. DE LA LOIRE.
au pied de la chaîne du haut Forez. On a transporté celui de Moings à quatre lieues de là, pour
EAUX MINÉRALES DU FOREZ.
construire un pont à Boen , sur le Lignon. Quand on considère des masses aussi considérables et aussi
saines que l'on détache de ces carrières placées au niveau des plaines, et qu'on les compare avec celles des hautes montagnes , qui ont souvent de grandes divisions , -on pourrait présumer que les granits primitifs sont mieux composés à certaines profondeurs, que sur les-hauteurs: mais on ne peut
rien prononcer à cet égard, qu'on n'ait fait des observations en différens pays sur cet objet.
SAINT-ANDRÉ-LE-PUY. Montagne. . Commune sur la grande route de Montbrison à. Lyon , à quatre lieues est de Montbrison, de l'autre côté de la Loire. On y trouve un beau schorl lamelleux, ou hornblende très-pur et trèsdélié.
Commune dans la haute montagne, à l'ouestle
territoire de Lagarde , de gros blocs détaches de granit primitif composé de quartz et de feldspath, et.sontenant de petits grenats , des épanchemens
rOuges de la pâte du grenat , du schorl noir en aiguilles assez petites, et des cristaux de hornblende -V`.érclâtre ,
CE, département montre à sa- surface plusieurs fontaines d'eaux minéralesyqui toutes n'ont encore,
indiqué aucun principe malfaisant. En général;, elles sont en partie ferrugineuses, et le fer y est, toujours combiné avec l'acide carbonique. Il est.,, aisé de s'en assurer par l'expérience
on les met dans un grand vaisseau de verre à l'air 'libre, on observe qu'a mesure que l'air carbonique, se dégage, la première chose qui se- précipite de ces eaux, est une fort petite quantité de terre ocreuse, en flocons jaunâtres, très-fine et très-légère. Aussi voit-on que presque toutes _,ces eaux laissent sur.
les parois des canaux par où elles coulent des -dépôts de cette terre ferrugineuse. Quelques-unes.
Contiennent de la sélénite, de la terreçalcaire, et de l'alcali minéral, en plus ou moins grande quantité. Les eaux thermales y sont rares,en comparaison, des autres on n'en connaît que deux sources),
SAINT-BONNET-LE-COURAUX. ouest -nord de Montbrison. On voit, dans
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disposés en rhombes et en parallelipi-
.pèdes , qui peuvent avoir une largeur de cinq ou
six lignes. Quelques fragmens de ces roches contiennent beaucoup de schorl noir. Le C," Imbert , qui a découvert ces blocs de granit aussi intéressant,
n'a pu encore découvrir les rochers dont ils ont été détachés. On trouve encore dans la commune de SaitolMet-le-Couraux , du cluartz laiteux.
dont l'une est à l'extrémité septentrionale du, département, et éloignée de treize lieues de:4 butte volcanique la plus rapprochée dunord ; et. l'autre est placée au centre du départementprès deFeurs.; deuxi J'observe encore...,-qd,on,-, ne conuaît sources minérales , dont.,P,une est froicler,et,l',autre)
est chaude, et quelques indices ou de Roanne ; etique7,ip'Utes_, " lest: plaineptentrionale
autres se trouvé-nt. ;dans .la partiqruéridionale.dt. département, tant en plaine qu'en montagne.
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trilm;oltyjiiiv D. ,
Commune en ptane ,. au pienit nes nasses iliontagnes qui arrivent:én Bourbonnais,,., Qny voit .
trois sources d'eaux- thermales daris'f'ir'ritor'ire..cle:'
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