Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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DE GIROIVIAGNY.
MINES
D.28
mines; il se dirige du midi au nord , et incline de 70 à S o degrés à l'est. Cette mine est réputée la plus considérable du pays ; je doute cependant qu'elle le soit davantage que celle de Saint-Pierre elle a eu plusieurs époques d'activité ; au commencement du i 7.e siècle , les travaux étaient déjà -presque aussi considérables qu'ils le sont maintenant; .ils furent abandonnés avec toutes les autres mines du pays en l'année 1716. Les décombres furent trouvés assez riches pour déterminer à établir , quelque temps après , des bocards et des laveries pour détacher la mine des pierres de rebut que l'on avait tirées de cette montagne depuis plusieurs slécles : ils produisirent et donnèrent encore raisonnablement de fin clans l'an-
née 1742 (
1 ).
Ces mines furent probablement reprises par la, compagnie anglaise vers l'année 1733 ; car d' Hérouville dit qu'en 174.1 , ses travaux étaient capables de fournir , par mois , au moins 44.o myriagrammes de minerai gris d'argent , tenant to à i2
pour cent de cuivre et un pour cent d'argent, ce qui faisait 4.4. kilogrammes d'argent par mois (2). Il observe cependant que, quand le filon est mêlé -de roc , le minérai ne donne qu'un demi pour cent d'argent, niais toujours la même quantité de cuivre. Voici la description qu'il donne de ces travaux :
s. XI. cc LA première galerie pour l'entrée de » cette mine, est de 15 toises (29 mètres) jusqu'au » premier puits ; il y douze chocs ou puits de I 00 pieds ( 325 décimètres ) de profondeur
Y, chacun. Les ouvrages qui méritaient d'être travaillés ne commençaient ( en 1741 ) qu'au D) D) DD
sixième puits ; il y avait un filon seulement piçacé
de mine d'argent : rien dans le huitième ; dans le neuvième, au bout d'une galerie de 3o toises ( 5a mètres ) de long , il y avait un filon qui pouvait avoir de la suite ; au bout de cette galerie il y avait encore un puits commencé, où
l'on trouvait un pouce ( 27 millimètres) de mine , qui promettait un gros filon ; dans le
dixième et le onzième , peu de chose ; dans le D, douzième , vers minuit , il s'est trouvé un filon op de 3 pouces ( 8 centimètres ) d'épaisseur, sur 4 toises ( 78 décimètres ) de largeur ; et dans le fond de la montagne, où la machine prenait ), son eau, il y avait un filon de 3 pouces (8 cenDo
DD DD
3)
timètres )
5
D3
) Artc, rninér., pages 7; 1 et73 2o Cet article de d'Ile'rou( ville est copié mot pour mot d'un manuscrit qui m'a été com-
muniqué , ayant pour titre J'année 1 71.2 o.
Reconnaissances des mines, année i 742. I et 7; 2, (2) Anciens minéralogistes, :inco II, page (i )
fr
en tirant du côté du puits , de la
longueur de i 2 toises ( 22 mètres 5 déc. ) , au bout desquelles se trouvait encore un puits commencé , de la profondeur de 20- pieds ( 6 mèt. 5 déc. ) , et de 3 toises ( mètres 8 déc. ) de Y, longueur , dans le fond duquel est un filon de 6 pouces ( 16 centimètres ) d'épaisseur , de mine d'argent et cuivre sans roc ; et aux deux D, côtés dudit puits, encore le même filon d'une toise ( 2 mètres ) de chaque côté (1) A lire cette description., on croirait que d' liérouville avait vu le fond de ces travaux; cependant il est certain qu'il n'a pu la donner que d'après la relation qu'on lui en a faite , ou d'après des maDD
, leconnaissance des mines. poux
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