Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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MINES
dans sa partie méridionale; car on sait qu'il y z eu deux machines hydrauliques pour l'épuisement des eaux de la mine : l'on voit encore dans plusieurs endroits quelques restes du canal. S. XXVII. ON est dans la persuasion que te filon ne passe guère au - delà de la goutte'du Chien ; l'on croit également que tous les filons de la même montagne, après avoir été riches
quelque temps dans leur partie méridionale , se perdent sur-le-champ , et qu'aucun ne passe dans la montagne de Curti-Perci , ainsi que le prolongement de leur direction le ferait présumer.
DE GIROMAGNY. 247 quelques erreurs relaque je lui avais communiqué, tives à ces percemens; ayant été à portée de mieux
observer pendant mon dernier voyage à Giro, magny , je m'empresse de les rectifier.
Il paraît que du temps de Gensanne et de la compagnie anglaise, on releva le premier percement de 200 mètres environ, mais qu'on trouva le terrain si peu solide, et qu'il fallait une si grande quantité de bois , que l'on fut forcé d'abandonner
ce projet. Broamann essaya également de le relever; mais au bout de i i o mètres environ les mêmes
inconvéniens et la lassitude de sa compagnie firent une seconde fois délaisser ce travail.
Percemens du Teutsch-Grund,
Observation.
S. XXVIII. RIEN ne prouve mieux l'ancienne richesse de ce filon, que les percemens que l'on a faits pour l'épuisement des eaux de cette mine. Il y en a eu une assez grande quantité au-dessous les uns des autres, que l'on a fait successivement
S. XXIX. LE filon de Teutsch-Grund parait réglé sur une si grande étendue , il a été si riche sur une petite longueur et dans une grande profondeur, qu'il me paraît mériter des recherches au nord des anciens travaux, dans les endroits où n'a été probablement que peu travaillé ; et au midi, au- delà de la goutte-du-Chien, où il n'a jamais été connu. Si on faisait la découverte d'une partie neuve susceptible d'exploitation , quelle richesse ne procurerait - elle pas avec quelle aisance né s'exploiterait-elle pas ! Le rétablissement d'un des percemens deviendrait nécessaire, il est vrai ; mais ce serait bien moins dispendieux et bien moins long que si l'on était obligé dé le faire à neuf. Au reste, soit pour ce filon, soit pour ceux qui lui sont parallèles , et qui sont placés pins près du pied de la montagne, il me paraît que le percement inférieur deviendra très -nécessaire , et que
à mesure de l'approfondissement des travaux ; mais
je ne ferai mention que des deux plus considérables. Le premier a son embouchure à l'entrée du 'village des Planches, entre le jardin de J. B. Dupin et le pré d'Elietendre ; il doit avoir de 800 à 900 mètres de longueur .horizontale, pour arriver au filon et procurer un écoulement de s 6o mètres.
Le second est près de la rivière de Giromagny,, dite Savoureuse , au- dessous de la maison et dans le verger de Georges Zeller, un peu au-dessus de son moulin ; son entrée est éboulée ; on ne le re-
connaît que par une jolie fontaine à laquelle a donné lieu : celui-ci , par approximation, doit avoir 140 à i 6o mètres de longueur, et procurer 'un écoulement d'environ 200 mètres. Dietrick commit, d'après un mémoire de Mailet et de moi,
l'on ne pourra guère se dispenser de le relever incessamment.
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