Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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MINES
la gangue est sauvage et dure, et qu'elle n'est gtIère' propre à produire;
Dans un procès-verbal de visite de fan 2, le C.cn Rochet prétend au contraire que la veine -a, un pied d'épaisseur sur ta Mètres de longueur ; qf elfe
est très-riche , et qu'elle a été exploitée iparjes ouvriers, à forfait, à raison d'un sou six deniers par livre de plomb fondu (15P centimes par kilogramme ). Nous n'avons jamais bien pu savoir la diré,Ctiotit
de ce filon, dont on ne voit aucune trace et dont les ouvrages sont éboulés. Les mens que nous avons pu nous procurer ont varie à'cet égard ;'çependant elle paraît être entre quatre et cinq heures, et sa pente au: sud est Toutefois nous paraît que le filon Saint-Urbain doit',)cônper incessamment ataord-est le filon de Saint-Philippe', et joindre celui de Saint-Martin , dont notepail'ferons plus bas. L'exploitation de cette mine nous paraît devoir être d'autant plus avantageuse, que pOurrala travailler sur une grande étendue 'IOrsque' lé percement Saint-Philippe sera achevé, sans "ci'aindre d'être incommodé par les eaux.
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Mine de Saint-eartin. S. LVIII. LE filon de ce nom passe à environ g mètres et à l'ouest des- travaux du haut Saiiit4. Urbain ; mais les ouvrages, quoique très- rapprochés , sont un peu plus élevés dans la montagnè,'. cc La mine de Saint-Martin, dit d'Hérouvilk
non exploitée depuis un an, est de plomb : son
exposition est au midi ; :on y entre par une » galerie de zo toises ( 39 mètres ) , au bout de (
) Aociens minéralogistes, II.partie, page 734.
DE GIROMAGNY. 267, s, laquelle est un puits de i 8 pieds (6 mètres ) seu-
lement de profondeur; le filon de cette mine a. 4 à cinq pouces ( I o à 14, centimètres ) d'épaisseur , et ,4. toises ( 7 à 8 mètres ) de longueur:. c'est la même qualité de f. mine -'qu'à SaintUrbain sp.
Suivant Albain , ce filon a 3, 6, S-ét.'io centimètres d'épaisseur ; mais il est très-tizaidé'Pealigue.
D'après le procès-verbal du R po. e'h et, année': 1793, ce filon a été exploité par Une galerie de 58
mètres, à l'extrémité de laquelle est mi puits de 23 mètres de profondeur : la veine: a i mètre d'épaisseur , contenant 13 centimètres"d minérai de plomb pur ; le surplus est de la mfiieà bôcard.
Cette mine a eu deux époques d'exploitation,. 1.° celle antérieure à l'année t74.5),,; époque. de son abandon ; et celle qui a eu lieu,SottsJa.directiati de Broëlmann , vers 1778 ou 1779...
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S. L IX. IL a été commencé, dans la mie du haut Saint-Urbain , un percement pour venir à la contre du filon Saint-Martin , et l'exploiter au,-, dessous des travaux actuels ; cette galerie , qui devait avoir environ 97 mètres' ,! été poussée qu'a 78 mètres. Il reste donc une :,vingtaine de mètres à percer ; les ouvriers de cè percement et
ceux de Saint-Martin S'entendaient parfaitement
travailler. Çe.percement serait facile à relever ii ne serait
pas long à terminer ; et une fois achevé, il proctt-i
Ferait une exploitation qui pourrait être d'autant plus Importante, que les filons de .Saint-Urbain et de Saint-Martin,Saint-Philippede paraissent de-.
voir se réunir vers le nord-est, peu au-delà deStravaux_ de Saint-Martin.