Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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DE d'II 0 MA GNY.
MINES
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une partie de sa capacité, et doivent en être enlevées.
Il serait indispensable de le nettoyer, car il est rempli de vase. 4.:° Enfin, le cheneau a besoin d'être refait à neuf ; il a été brisé lorsqu'on a pêché dernièrement l'étang. 3.0
Il peut contenir deux cents carpes, et alimenter
une roue pendant cinq à six. jours. Les eaux de cet étang se rendent dans la rivière du Puits;
S. CXXVII. iv.e et V.` LES
étangs de la
Manche sont placés immédiatement au-dessus l'un.
de l'autre, dans la montagne de la Manche , à l'ouest et un quart de lieue du village du Puits. Leur surface peut être de 1 26o mètres environ; le supérieur et le plus petit : il y a à-peu-près trois mois qu'on a rompu leurs chaussées pour Pêcher peut-être une centaine de carpes qu'ils pouvaient contenir ; ils sont .maintenant à sec. Les eaux de ces étangs dégorgent dans le canal
des mines qui côtoie la montagne de Pheningthurn ; elles peuvent alimenter une roue pendant cinq à six jours.
S. CXXVIII. lu y avait .autrefois à Auxelle trois étangs qui n'existent plus ; leurs chaussées sont en partie détruites : nous ignorons leurs noms et leur emplacement. L'administration municipale du canton , à qui nous nous sommes 'adressés pour
avoir des' renseignemens sur cet objet , nous a déclaré par écrit , que deux de ces étangs sont convertis en prés , et que l'autre est en ruine. Canal de Pheningthurn,
S. CXXIX. CE eanal,,lopo- de14.à i5 oo mètres.,
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côtoie la montagne de Pheningthurn , et prend naissance à 400 mètres au nord du village du Puits, 'près d'un moulin ; il s'empare des eaux de la petite rivière. du Puits , formée par différens ruisseaux et par le dégorgement des étangs neufs de la Buzinière et des Belles-Filles : il est encore un peu grossi par différens filets d'eau, et par les étangs de la Manche. Il est en très-mauvais état ; des saignées mul-
tipliées lui ont été faites sur toute sa longueur par les propriétaires des prairies voisines; la digue montagne qui le soutient du côté opposé à Infinité d'enest non-seulement rompue dans une
droits , mais encore elle n'a pas assez d'épaisseur et laisse filtrer l'eau. Ce canal est maintenant en grande partie encombré de pierres et de roches. Il servait autrefois à la .mine de Pheningthurn et au bocard : dans les derniers temps , il n'était plus employé qu'à l'aliment du bocard , des laveries et de la scierie de granit.
II est impossible de sen passer ;. ii est maintenant le seul cours d'eau qui reste à l'usage des mines. Il sera néceSSaire aux bocards et. lavoirs, auxquels il suffira ; il sera donc , dès le printemps prochain, indispensable 'dé s'occuper de son ré-
tablissement. Ancien canal à l'usage des mines de Pheningthurn, S. CXXX. 'LORSQU'ON poussa les mines de
Pheningthurn jusqu'à 390r mètres de profondeur,
antérieurement à l'année 1716, on' établit deux machines : les eaux du canal dont nous venons de
parler n'auraient pas suffi; on y réunit la rivière la Savoureuse ; un canal de '-'16 à ISoo mètres.
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