Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 7)

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GÉOLOGUE ET LITHOLOGIE

magny, , peut suffire pour apprendre à connattre parfaitement la nature d'une pierre jusqu'à présent mal déterminée, et fournir de nombreuses preuves des opinions que j'ai émises sur, la formation des -roches.

C'est au contraire le gneis ou le granit feuilleté,

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lequel passesouvent à l'état de granit compacte,

.qui domine dans la constitution des montagnes de la vallée de Sainte-Marie. C'est dans cette sorte de

roches que gisent tous les filons

,

lesquels ont

prouvé leurs richesses et leur étendue par les fougues exploitations qui y ont été faites, et par l'abondance des métaux qu'ils ont fournis'. Elle n'a donc pas de

fondement, l'opinion de quelques minéralogistes lorsqu'ilS'présument que telle sorte de roche est exclusivement propre à Contenir des métanx-, et qu'en se fondant sur des analogies auxquelles ils donnent trop d'extension, ils croient que la nature s'est par-tout soumise aux lois qu'elle paraissait s'être imposées dans quelques contrées particulières. De nombreuses. observations m'ont prouvé-, contraire, qu'il n'y avait aucune sorte de roches Uà.

bit de pierres qui pût exclure les métaux mais qu'il-y'iVâit des chaînes entières de montagnes où les fentes ayant été moins nombreuses et moins continues qui, ayantét& on :trop fracassées ou trop peu ébranlées , n'ont pit admettre autant de métaux que d'autres , quelles que fussent d'ailleurs les substancesqui constituaient le noyau de chaque branche en particulier.

J'ai fait une remarque dont on peut se servir pour caractériser la forme des montagnes qui constituent la chaîne des Vosges, et pour les distinguer de celles des Alpes et des Pyrénées... Le nom que portent les plus hauts sommets, suffit en quelque

3 1, DES MONT. DES VOSGES. sorte pour indiquer en quoi ils diffèrent. Dans Ieset Alpes , des rochers de la forme la plus aiguë , semblables à d'immenses obélisques.. s'élancent da au-dessus du corps plusieurs centaines de mètres de la montagne à laquelle ils appartiennent, et portent le nonicraiguilles, Dans les Pyrénées, de grosses masses de rochers présenient de toutes parts des. pentes raides, des faces escarpées, mais accessibles, ellesportent et ressemblent à de grôsse:s pyramides ; Vosges

le nom de pic.î (Pic du Midi ). Dans les les plus c'est par celui de ballon qu'on désignequ'ils oiit hauts sommets, comme pOur indiquer douces, et qu'ils une forme arrondie, des pentes âpre et rude qui aspect ne présentent point cetchaînes. Aussi n'y voit- on appartient aux autres pas de ces grands esearpernens , de ces immenses déchirures, de ces gorges effrayantes par leur proressembler à fondeur , et encaissées de manière à n'y rencontre d'énormes fentes en général, on dans les aucun de ces grands accidens si communs de surdonnent un sentiment hautes Alpes , et qui de plaisir. Dans les prise et d'effroi plutôt que l'arc donné par le berceau Vosges, au contraire, des vallons , les pentes douces des coteaux, les des -molles sinuosités qui les divisent, la convexité sembleleur petite élévation, sommets , ainsi que -raient ne devoir annoncer que des montagnes tertiaires , pendant que les Matières qui les composent les mettent toutes dans l'ordre des monpendant tagnes primitives les mieux caractérisées ; cette pierres y rappellent sans cesse que toutes les première époque , moment au-delà duquel. nous par une préne pouvons rien apercevoir, et où , accélérée plus ou moins cipitation confuse et purent terreuses élémentaires toutes les molécules