Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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MINES DE MERCURE Montagnes stratifiées , où l'argile et la pierre de sable dominent : cette dernière est une sorte de grès plus ou moins fin , gris , blanc ou rougeâtre, ordinairement mêlé à des oxides de fer. Quant à l'argile, '-on l'y trouve de toutes les couleurs , et dans tous les degrés de dureté , très-souvent mélangée avec la terre magnésienne , quelquefois sa-
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turée de sulfates de fer et de cuivre , comme de différens suif:tires.
On y rencontre aussi le schiste argileux à toutes les hauteurs et profondeurs ; mais il appuie le plus souvent contre la base de ces montagnes, enplon«eant vers l'intérieur. Dans la plupart des-inines.; on voit des indices de houille, le bitume et le carbonate de chaux cite qu'une seule où l'on ait encore inuiS Temarquedes vestiges-de corps organisés (I ) , c'est celle de Miinster-Apel, dans le bailliage d'Alzey, , à
une lieue de Mcersfeld ; on y a trouvé dans un 'su:: un schiste gris , des empreintes de
poissons , pénétrées et mouchetées par foxide de mercure sulfuré rouge. Quoique je ne doute pas di p araït trop bien constaté , je. ne de ce fait puis cependant Me dispenser de déclarer (;,21.1é it n'ai encore pu parvenir à voir aucune
de-teSiOrtes d'empreliiteS quelques perquisitions que j'aie fai tes dans. le
QU'ayant essa.y4pan;2.9f à Mes frais, des recherches
) Je.sais.-b-ien que Walleir4e.r?,,cité des' morceaux de cinabre ( Wh' avec'eles bélemnites sur du ,si4ih.calcaire , comme provenant existé dans le cabinet de du duché de-Deux-Ponts , et
M. Davila; 'mais
je
certifie que' non- seulement je n'en
ai
iamais rencontré de semblables , quoique j'aie souvent et long/11
temps fouillé à-peu-près par-tout , mais aussi que les plus auciQns mineurs du pays m'ont assuré n'en avoir jamais va.
DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN. 323 dans l'endroit où l'on m'a. assuré qu'elles *s'étaient trouvées , on ne m'a rapporté que des fragmens d'un schiste argileux, gris-foncé, chargé effectivement de dépouilles de poissons , mais sans aucun
indice de cinabre : il est vrai que les eaux n'ont pas permis de pénétrer bien avant ;
3.0 Que ce schiste mélangé de pareilles dé-
pouilles ne se trouve pas précisément dans la mon-
tagne qui renferme la mine de mercure connue
sous le nom de Miinster-Apel , niais dans'iine plus basse, qui lui est opposée dont elle est séparée par un vallon qu'arrose le'Iiuisseatt d'Apel , .et ;que Je village dit Miinster-,Aprl remplit presque abso-
lument à cet endroit; tes-empreintes avec Cinabre ont été rencontrées ,ffirlis-des' travaux de recherches
que l'on avait tentées de. ce côté-là, et qui n'ont donné d'ailleurs aucttii.-.Uutre indice de minérai. Les pétrificatibnekiSilt, Cependant aSsez abondantes .sur qiiellues Collines des environs. Quant .atiX produeliOnS volcaniques, je-n'en ai. pas encore reconnu. J'ai rencontré souV-entedekes fragniens iporeuid., légers, d'une forme sphérique et d'un bru rougeâtre, qui ont pu tromper quelques-'vbyageurs ; ,mais .i1S' In'ont
paru être de la
nantie de la wakke , devoWileur forme sphérique ou gidl3uleuse à là décomposition des angles, leur couleur foncée, à une dissolution ferrugineuse, et leurs,Oayités , à la destructiàri carbonate de chaux ou de magnésie qui les' reinpliSSait. Je n'ai pas non plus trouvé les caractères distinctifs du basalte dans quelques roches que l'on a qualifiées ainsi, et dont on rencontre des masses isolées, qui ressemblent à-de grosses boules. Ces sortes de houles se remarquent sur-tout à l'est du village Mlinster-iApel , vers la sommité d'une montagne X