Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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MINES DE MERCURE la mine de cuivre et de plomb dite Almosenrecht , 3
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et se rend , par un petit canal , dans le ruisseau de
DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN. 327' de quelques fortunes rapides a tellement séduit que les recherches se sont multipliées à un point
elle dépose sur tout ce qu'elle
incroyable : je connais plus de cent fouilles ou-
touche un sédiment cuivreux , qui non-seulement colore mais enduit parfaitement les pierres d'une espèce de vernis du plus beau vert-pomme.
celles qui promettaient le plus dans un même
Kautenbach
) ;
N.. Il serait bon d'essayer d'exploiter ces eaux par la cémentation avec des ferrailles.
Enfin , je me permettrai de dire qu'il est trèspeueexact de donner pour une remarque générale, que dans ce pays le minerai de mercure , sur-tout tà l'état d'oxide , se trouve rarement dans la profondeur ; rien au contraire n'est plus ordinaire , et dans plusieurs mines il se montre riche à plus de
deux cents mètres de profondeur, sans que rien indique encore où il cessera de l'être. Mais une observation plus juste , c'est qu'en général les mines d'une autre nature que le mercure et la houille, sont fort rares dans toute cette partie , qui semble particulièrement réservée à ces deux substances , tandis que dans l'opposée , c'est?t-dire dans celle qui s'étend du. midi au nord par l'ouest , les mines de cuivre, de plomb , de fer de Mende , et autres , y sont très-abondantes , et
pour ainsi dire les unes sur les autres ; car dans la vallée de. Kautenbach et entours , j'en ai renContré sept dans un seul jour. C'est sur-tout à dater du cbmmencement de ce 'siècle., que l'on s'est plus généralement adonné aux exploitations des mines de mercure ; l'exemple ) On sait que etre vallée dite Kautenbacli du -iibrn du ruisseau qui en arrose la majeure partie , est environnée de montagnes schisteuses mêlées de quartz, qui abondent en Mines
de plomb de cuivre et de blende.
vertes aux frais d'autant de compagnies différentes et qui ont porté chacune un nom particulier ; mais
canton , ont été successivement réunies , sous une seule dénomination , par une même compagnie telles sont' , entre autres , les célèbres mines combinées de Moschel-Landsberg et Stahlberg. Aujourd'hui le goût de semblables recherches est sans doute bien diminué , mais il n'est pourtant pas tout à fait perdu ; il renaîtra_ sârement du besoin
de se refaire des malheurs de la guerre, dont le fléau a pesé plus spécialement sur ces contrées
qui en ont été un des principaux. théâtres pendant quatre ans.
Le découragement a été porté par-tout avec la crainte et la méfiance ; plusieurs ouvrages ont été ruinés ; on a entravé les exploitations de toutes les manières ; et les agens du Gouvernement envoyés. pour les activer, ont eu à lutter même contre ceux qui avaient le plus d'intérêt à seconder leurs efforts en sorte qu'ils se sont vus réduits à concentrer tous leurs moyens à trois montagnes , le Landsberg (s), Stahlberg (2) , et Potzberg (3) ;. les deux. Les mines combinées de Landsberg ont été décrites dans le n.° XVII de ce Journal-, p. 33 , par le C.c..Schreiber. (z ) Voyez, un Rapport sur ces mines , par te C.cn Schreiber
dans le n.o XXV de ce Journal , p. 233. (3 ) Le même observateur a donné, dans' le n.° VII de ce Journal , pag. 2 et suiv. , un Mémoire sur les mines de Potzberg. En consultant ces différens Rapports du C.,, Schreilter
l'aperçu général donné suries mines de mercure du Palatinat et du