Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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"-MINES DE MERCURE
premières dans le pays de Deux-Ponts, la troisième dans -le Palatinat.
Mais ils n'ont pas pour ceIa'perdu de vue les. autres mines ; et l'on verra , par les rapports particuliers faits sur chacune, qu'il a toujours' été entretenu quelques ouvriers , au moins dans celles qui donnent le plus d'espoir. duché de Deux-Ponts, par le C.c. Matthieu, qui se trouve dans VII, p. 23 et 24, et en y joile n.. VI, p. 6p, et dans le gnant les différens Rapports du C.c. Beurard sur plusieurs mines de
DE LA RIVE G AUCFIE DU RHIN.
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Tout reprendra bientôt une nouvelle vie, dès que l'on pourra compter avec certitude sur la protection efficace du Gouvernement , ainsi que sitiit le secours des lumières des savans qui composent
le conseil et l'inspection des mines de la République française.
MINE DE MERCURE dite Baron- Fréderich _au Landsberg.
ce métal', dont les premiers n'avaient point parlé avec détail, on aura sous les yeux l'ensemble deicette nouvelle source de richesses;
dont la France a dû l'acquisition h la valeur de ses guerriers , et dont elle va devoir la possession paisible à la sagesse de ses négocia; leurs. Lorsqu'en commençant ce Journal , le .er vendémiaire
de l'an 3 , nous -donnions un aperçu des richesses minérales connues à cette époque sur le territoire de la République, afin de déterminer, disions-nous , le point d'où le peuple français était parti, et faire mieux apprécier l'espace que ses nouvelles destinées lui auraient quelque jour fàit franchir , qui nous eût dit- qu'avant trois ans révolus , fa victoire aurait pris soin d'ajouter à ce catalogue les riches mines de houille de la Beleigne , du pays de Liége et de celui de Nassau-Saarbruck ; les t'orges importantes chi duché de Luxembourg, &c. ; les mines de mercure du Palatinat et du duché de Deux-Ponts , les plus considérables de l'Europe après celles d'Ydria et d'Almaden l'inépuisable mine de calamine du duché de Limbourg , celles de plomb de Vedrin près de Namur, et de Pezai en Savoie, dont la dernière mérite le nom de mine d'argent, par la quantité de ce métal qu'on en extrait ; et une multitude d'autres mines et usines qui , quoique d'un intérêt moins marqué
concourent à grossir la somme des tributs que la France retirera
désormais du règne minéral. Nos lecteurs auront remarqué , sans doute , que nous nous sommes attachés particulièrement à faire connaitre la valeur et l'importance des mines situées dans les pays conquis , aux époques où nous avons cru que cette connaissance pourrait être utile aux citoyens chargés des grands intérêts de la République , et où il convenait de fixer leur attention sur un genre de richesses territoriales bien dignes d'entrer dans les calculs dç l politique. ( Voyez particulière-.
ment les n.'s 1v, VI, V1I Xl, xll Xlii, 'WH [Note du Rédacteur.]
LA concession connue sous le nom de BaronFréderich , se trouve sur le côté nord-est de la montagne de Landsberg , à la suite des mines combinées de Moschel-Landsberg , avec lesquelles elle
confine du côté de l'ouest ( t). Elle consiste en deux mines, rune de houille et l'autre de mercure. C'est par la mine de houille que les exploitations
ont commencé , vers l'année 1735 ; mais on a essayé, presque en même temps, des recherches dans l'espace assez considérable qui, se trouvait entre elle et les limites des mines combinées.
Cette mine de houille n'était autre chose que la portion correspondante d'un cercle que forme autour de la montagne de Landsberg une suite de veines ou couches de cette substance qui la cernent absolument et de très,près., couranitiiciependet dans une nature de terrain tout-à,-fait différente de Celui où se trouve le minerai. de :mercure.
Les propriétés de ces veines dç-ho4le,comme la nature du terrain qu'elles. occupent, sont les )
Vi :t VII de ce jioürnal,