Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 7)

MINES DEM.ERCURE

se décida à faire ConStruire un laboratoire : mais comme, à la distillation, ce minerai ne rendit pas à beaucoup: près ce que l'on en avait espéré, que la poursuite dans l'étendue en longueur ne produisait encore rien de rassurant , et que l'on se trouvait empêché de continuer les travaux dans là profondeur, cette seconde :compagnie perdit aussi patience et se désista. Après un court intervalle , le hasard ayant fait découvrir du cinabre compacte disséminé dans un grès grisâtre, au bas de la montagne, du côté du

nord-ouest, à 200 mètres environ de la galerie, .une troisième compagnie se hasarda de reprendre l'exploitation. Le premier minérai extrait vers la superficie était d'une bonne qualité ; mais il ne se soutint pas

tel dans la profondeur : ce n'était qu'un nid qui, après avoir fourni quelques centaines de livres de .mercure, se trouva épuisé. Cependant on fouilla encore 40 mètres, et on perça quelques galeries. Enfin, lorsqu'on eut perdu tout espoir, on quitia ce côté-là pour se porter à l'ouvrage de la galerie; mais on ne le continua pas long-temps non plus et cette exploitation fut encore une fois tout-à-fait abandonnée. Enfin, en l'année 1786, des mineurs ayant aperçu-

quelque peu de minérai de mercure dans la terre

labourée ,. au pied de. la montagne, du côté du

nord, très-près du village de Niedermoschèl , ils firent d'eux-mêmes quelques recherches ; de là l'origine de la compagnie actuellement exploitante.'

T;Cependant on ne fut pas long-temps sans re-. Connaître -que ce minerai ne s'était trouvé là qu'accidentellement , et on n'y continua pas les

DE LA RIVE GAUCHE DU -RHIN. 333 recherches ; mais on reprit tout de suite les travaux de la galerie.

Pendant que l'on s'en occupait, lise fit dans la concession des- mines combinées de, MoschelLandsberg , une découverte qui changea bien la face des choses pour Baron-Frédérich. En avançant une galerie dite liesler dans la profondeur propre aux ouvrages de ces mines, ori rencontra- un filon qui s'est montré très-eche jus-

qu'aux limites de eux concessions : c'est, le filon de, Speyer. Alors , comme, la g.a.Ierie .sypérieure dont on était si fort occupé à Baron-Fréderich , devait non,: seulement être poussée jusqu'aux,' limites, mais qu'ellese trouvait aussi dirigée presque à-plomb au-dessns, de la suite .de.ce filon, il ri:MW _p,Itas 4nUteux,-que, ron.,-itrouverait du minéral' dans la. .

profondeur;",et,COmme, les eaux avaient été dérivées au ni-4én des ouyrages:inférieurs des mines com-

binées.,..il_ ne s'agissajt.plus que d'ouvrir. tin puits de qU'arante. mètres depuis le jour- jusque sur la galerie , pour ensuite pouvoir pousser les travaux aussi loin qu'on-le-jugerait à propos,

fj,,s que ce pulit: fut achevéôn perça.le sol

der-iag.alerie près- tes4itnites , et,. à 4,-prcfondeur de trente2Mètres, on atteignit le filon. Ainsi fut étai?4 la communication des deûx conceskions, en l'annÉj , 1791:.

Lors de l'excavation du puits on avait rencontré, dès le douzième mètre , de, minerai -de

mercure disséminé dans un grès bIanc,,:, ce minéral provsenait d'une yeinulle_qui se trouvesàns: le mur. du 'Ion de Speyer, la distance seulement de huit mètres de la première veine donfil.a.été-parlé.

Le filon de ;Speyer [ Speyer-gang" cowt

clatis