Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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MINES DE MERCURE et que les frais devenaient trop onéreux , on y a renoncé aussi. L'exploitation sur le filon a été reprise ; il a été TeiOillt par une galerie de traverse qui a ioo mètres de longueur depuis le pied de la montagne, et 356
en tout 220.
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A 120 mètres sur cette galerie , on a creusé un puits qui en a 24 de profondeur depuis le jour; et comme jusques-là cette galerie est devenue impraticable, c'est par ce puits que les ouvriers descendent aujourd'hui sur les ouvrages , et qu'ils remontent le minérai. On s'est avancé sur ce filon jusqu'à i oo mètres depuis le puits, et dans cet espace, on a rencontré trois gîtes de minerai dus aux veinules ou filets de traverse ; deux ont été exploités jusqu'au jour ; on avait aussi creusé 6 mètres au-dessous de la galerie , mais les eaux étant survenues, on n'a pu continuer ; c'est à présent sur le troisième gîte que les travaux sont établis. Le minéral que j'en ai vu extraire est en général de l'oxide de mercure sulfuré rouge de diverses nuances, compacte et quelquefois lamelleux, disséminé dans les gangues décrites ci-dessus. On le voit sin un grès gris, schisteux, en lames très-courtes et très-minces , dont l'arrangement concentrique offre quantité de petites mouches de couleur lilas et à reflets brillanS. De temps à autres on y rencontre desmorceaux fort riches,mélangés de pyrites et d'un bitume noir , solide , fort luisant; le cinabre cristallise y est rare , et plus encore le mercure natif.
Le -produit moyen de ce minerai ne passe pas six onces par quintal à présent ( o,00 37,5 ) ; rnai
on a toute raison de croire que l'on en trouve-
DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN.
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rait de plus riche et en plus grande abondance si on attaquait mieux le filon et ses ramifications dans tous les sens ; c'est-à-dire, en ligne directe, ou étendue en longueur, et dans la profondeur et que l'on fit, en outre , quelques travaux de recherches , mais cette mine est extraordinairement négligée.
Les constructions extérieures dépendant de cet établissement, sont un laboratoire avec un fourneau de quinze retortes , une chambre à briser scheide _aube J et deux petites pièces oit l'on conserve le charbon et la chaux. Les droits de l'électeur étaient, comme dans tout le Palatinat, le onzième du produit, et une action franche.
Le produit moyen en mercure n'a été pendant trente ans, c'est-à-dire, depuis I 766 jusqu'à t 796, que de Goa livres par année ; il est très-vraisemblable qu'avec des travaux bien dirigés et une toute autre
administration, on ferait plus aujourd'hui que le quadrupler.
MINES DE illERcuRE dites du Lirriberg.
LE Limberg est une montagne siiuée dans le
Palatinat du Rhin , au bailliage de Kreuzenach entre les villages de Binghaeri , crOber , et de Niederhausen, à huit kilomètres environ au nordest d'Obermoschel, àsix sud-ouest de Kreuzenach.
Cette montagne est bornée du côté du nord
par la rivière de Nahe, qui baigne sa base ; au sudouest , par le vallon d'Hattgarden; au couchant
Far celui de Trumbach.
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