Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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RAPPORT DES VOYAGES 3 98 conserveront pour avoir quelques notions , et quidonne la primordianous le genre de dignité que occasion de savoir lité , jusqu'à ce que nous ayons d'elles , et aussi longce qui repose au-dessous supposition que c'est temps que nous admettrons la successivement sur un noyau solide que se sont les couches de roches , comme placées les couches
coquillières.
est possible en exPour être aussi exact qu'il suis toujours servi de trayant ce résultat , je me seules localités l'adverbe ici , pour restreindre aux observations , les conclusions qui m'ont fourni ces raisons de croire qu'il que j'en tire : mais j'ai des volcans, quelle que en est ainsi dans tous les autres sol qui les environne soit d'ailleurs la nature du à de grandes profonje pense que par-tout, c'est
l'écorce Consolidée deurs dedans ou au-dessous de volcaniques , ainsi agens du globe que résident les déjections; que là restent que les bases de toutes les à l'inflammation cachées les causes qui contribuent irruptions , et celles dont sont accompagnées les laves. qui produisent la fluidité des évidence
Ceci me paraît encore prouver avec long-temps une opinion que je soutiens depuis ne sont point
ii
savoir : que les foyers volcaniques comme difféplacés dans les couches secondaires, qu'ils ne résident' rens écrivains l'ont supposé , et autres mapoint dans des couches de houilles ou animale, tières combustibles d'origine végétale inflammation souet que s'il existe vraiment une sorte de substance terraine , ce n'est pas par cette qu'elle est alimentée. me paraissent En insistant sur des faits quirépétant encore et en d'une grande importance , produit des la fluidité que la cause inconnue qui
C.
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DOLOMIEU, EN L'AN 5 ET L'AN 6.
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laves, me paraît exister sous l'écorce globe, et que tous les phénomènes consolidée du des volcans appartiennent à des circonstances que parce qu'elles sont étrangères à nous ignorons, d'observations , je présenterai tous nos moyens de nouveau mes doutes sur l'existence d'une vraie inflammation dans les profondeurs d'où sortent les laves, et où l'air nécessaire pour entretenir une combustion active, ne peut avoir aucun accès , opinion sur l'effet pyrophorique quiainsi que mon inflammation , seulement lorsque les produit cette laves , soulevées par des fluides élastiques jusqu'au l'air atmosphérique , sont prêtes à être contact de que des gerbes de fumée se changent vomies, et en gerbes de feu , annoncent, au milieu d'un table , l'approche d'une irruption. fracas épouvanJ'ajouterai même que ce n'est pas sans dessein que j'emploie l'expression d'écorce consolidée du globe; douter que notre globe n'ait été car si je ne puis pas fluide, rien ne peut nie prouver qu'il y ait autre chose qu'une écorce plus ou moins épaisse de consolidé rien ne peut m'apprendre si la consolidation , laquelle a dû nécessairement être progressive , a déjà atteint le centre de ce sphéroïde. Je regarde l'opinion générale qui admet un noyau solide à comme une hypothèse gratuite ; notre globe, Opposée me paraît beaucoup plus et l'hypothèse puisqu'avec elle on peut expliquer vraisemblable une infinité de faits importans , qui , sans elle , sont inexplica;
bles (i j. En l'admettant
,
tous les phénomènes
) Le suffrage du
célèbre Lagrange est d'un trop grand poids ; il est trop flatteur
pour n'être pas tenté de s'en vanter lorsqu'on l'a obtenu. Ce n'était qu'avec de circonspection que je hasardais cettebeaucoup de timidité et hypothèse devant mes eoiiègues , lorsque cet illustre géomètre , saisissant avec em-