Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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Er le mode adopte' pour exprimer le titre de for et de l'argent , et en général la quantité
l'ardeur qui anime ceux qui, depuis trois ans , m'ont
de chaque métal contenu dans les alliages et minérais ;
rière où ils s'élancent ; et si fen peux juger par accompagné dans mes voyages, par les connaissances qu'ils ont déjà acquises, et par les instructions de tout genre qu'ils* reçoivent dans l'établissement auquel ils appartiennent ; si j'en crois mes voeux et mes espérance S sur le succès de cette école, je puis
prédire qu'ils feront faire à la Minéralogie et aux autres sciences qui en dépendent des progrès aussi rapides que surprenans. Je m'empresse d'annoncer qu'ils porteront bientôt ces sciences au niveau de toutes les autres sciences physiques et mathématiques ; et , sans me laisser atteindre par ce sentiment -de jalousie qui , trop souvenu,, place l'amertume dans faine des savans , qui leur fait voir avec peine des progrès que l'âge les empêche de suivre, et qui même les porte -à croire que la science n'avance plus, ':parce qu'ils ne marchent plus avec elle , et à nier
SUR LES NOUVEAUX POIDS,
Par CH,. COQUEBERT , membre du Bureau consultatif
des poids et mesures.
L'HABITUDE seule pouvait nous fermer les yeux sur l'incommodité de l'usage de nos _anciens
-poids. Je ne parierai pas ici de l'inconvénient qu'il y avait dans le choix arbitraire de l'unité.. C'est la division de ces poids dont je me propose de faire sentir les- inconvéniens. La livre de. poids se divisait , comme l'on sait, en deux marcs ou en seize onces ; l'once en huit gros ; le gros -en 7 grains. Le changement de diviseur chargeait inutilement fa mémoire et jetait que! qu'embarras dans les calculs , lorsqu'il fallait convertir les unités d'un ordre inférieur en celles d'un
plutôt ses nouveaux succès qu'à se placer parmi ceux qui y applaudissent sans y avoir part , je me -borne à demander à ceux qui se préparent à nous .succéder , de nous s-avôir gré des efforts que nous avons faits pour leur préparer la voie, et , sous ce
ordre plus élevé. Rien dans les poids matériels dont on faisait usage ne retraçait l'ordre de division adopté. On y voyait seulement une division
-rapport, de faire mention de nous dans l'histoire des progrès de l'esprit humain. Cette récompense, que
quel motif, cette division se combinait pour les divisions du gros en grains avec la division ternaire_, d'où 'résultait que la livre , au lieu de con-
je crois nous être due , nous suffira pour 14
vie
laborieuse et pénible que nous avons sacrifiée à des
recherches pour lesquelles nous n'avions pas les memes avances qu'eux. Tl
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RAPPORT DES VOYAGES &c, 432 une annonce- qui intéressera sans doute vivement toute la classe des sciences et des arts ; c'est que l'école des mines prépare des géoldgues et des minéralogistes qui doivent bientôt laisser loin derrière ,eux nous tous qui les avons preicédés dans la car-
binaire ou dichotome qui s'étendait depuis la livre jusqu'au gros ; après quoi , sans qu'on sût pour
tenir 8 192 grains, nombre qu'aurait donné la division binaire continuée jusqu'au .q.e terme, en contenait .921 4.. Mais quand même cette anomalie