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Journal des Mines (1797-98, volume 7)

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SUR LES NOUVEAUX POIDS>

d'après une théorie lumineuse et les leçons de l'expérience qui passeront entre les mains des autres citoyens et qui serviront pour les usages ordinaires de la vie.

Il est d'autant plus nécessaire pour tous les Français de se familiariser avec le système des

nouveaux poids, que ce système est déjà en pleine activité relativement aux monnaies. On sait qu'au lieu du dédale des institutions anciennes, les lois existantes sur cette matière partent de deux principes simples et lumineux ; 1.° le titre de l'argent employé dans les monnaies est de 900 millièmes; ou en d'autres termes, il y a sur dix parties neuf parties d'argent pur et une de cuivre ; 2.0 cinq grammes d'argent à ce titre valent un franc ou unité monétaire ( ).

En conséquence un gramme d'argent au titre vaut intrinséquement 2 décimes , et un gramme d'argent pur vaut 2 décimes ou 2 décimes, 222.

Le kilogramme d'argent au titre vaut par conséquent 200 francs , et celui d'argent pur , 222 francs 22 centimes ,222; ce qui fait pour le marc ( de 244 grammes 577) d'argent fin, 5 4 francs , 3 4 5.

Quatre pièces de 5 francs pèsent un hectogramme ; quarante pièces, un kilogramme, et un sac de 1000 francs , cinq kilogrammes ou un demi-myriagramme.

On voit qu'il est de rintérét de tous ceux

qui

sont chargés de maniement de fonds, de se pourvoir

de poids nouveaux, quand ce ne serait que pour (i) En observant ces deux principes , il était impossible que les monnaies republicaines fussent autre chose que ce qu'elles sont. Ceux qui connaissent les bases de la foi rendue sur ce sujet , ne croiront pas que ce soit par impéritie que les piè.ces de cinq francs valent un l3o,c de plus que cinq livres tournois -eu ancienne monnaie>

SUR LES NOUVEAUX POIDS. connaître le contenu des sacs, par le poids,

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on était dans l'usage de le faire pour les écus de six livres. Une réforme salutaire essentiellement liée avec l'adoption du système décimal, et dont il convient

de parler ici, c'est celle qui a été faite par la loi du 19 brumaire an 6, dans la manière titre de l'or et de l'argent. Cette d'évaluer le loi abroge les dénominations de karats et de deniers, titue pour l'un et l'autre des métaux et y subsprécieux, l'énonciation en millièmes. Par ce moyen plus à l'avenir une expression pour l'or on n'aura et une autre pour l'argent ; expressions qui, rappelant l'idée de poids effectifs et absolus, induisaient en erreur ceux qui n'avaient pas eu occasion d'en bien connaître le sens. Il sera facile de rapporter à l'échelle de mille parties les titres usités dans quelques pays et pour quelque usage que ce soit. Enfin, on aura un plus haut degré de précision, en se servant des r000.es, que l'on n'avait par l'usage des karats div isés

en 3 2. et des deniers divisés en 24.; ces 32." de karats n'étant que des 768. de l'unité, et les 24." de deniers des 28 8." seulement. Pour faciliter l'exécution de cette disposition, le bureau consultatif des poids et mesures a été chargé de publier une table échelle. La table sert à connaître combien et une tant de oco.".de fin d'or ou d'argent font de grains marc , et réciproquement. L'échelle offre la par division en 1000 parties, en 768 et en 288, et donne, par la seule inspection des traits correspondant, la conversion de l'ancienne énonciation -t'elle et de la nouvelle en ancienne ; de en nonqu'il n'est point d'essayeur, orfèvre ou autresorte citoyen, qui, à l'aide de cette échelle, ne fasse en un moment des comparaisons et des transformations qui

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