Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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CONSTRUCTION
Pour obtenir cet effet, il a fallu placer le centre de gravité au-dessous du.centre de mouvement, et l'on conçoit alors que plus le Centre de gravité sera près du centre de mouvement , et plus la balance sera mobile, parte que le bras de lévier par lequel ji -agira, pour rappeller le fléau dans la situation ,horizontale, sera infiniment court , comparaison du bras de dévier de la balance, et qu'il faudrait par conséquent placer un très-petit poids à 1."extrémité du bras de la balange ,e pour vaincre..la:résistance qu'il oppose à Son Mouveinent ; mais si l'on descend davantage le centre de gravité au-dessous du centre' dé mouvement alors le bras de !évier pat lequel il agit , augmentant en longueur , tandis que le. bras de la balance 'este le 'Même , il est évident qu'il faudra appliquer dans ce second cas , à l'extrémité de ce -bras:,.. tin poids plus considérable' pour soulever lé 'centre de gravité , que dans le cas précédent par conséquent- la balance sera mOins sensible. Il. faut donc tOujours' qu'il y ait Un peu 'de pesanteur an-dessous du centre de mouvement sage, c'est-à-dire, pour pour -que la:Sa:lance reviennent 'à la position horizontaleà que ses bras la' Si-, au contraire , iln'y point de. pesantetWatidessous du Centre de mouveinent , et que le centre de gravité soit confondu ayec lui , alors' la -balance est ,ce que l'on appelle-foi/é', et reste penchée du côté où on la fait incliner, sans pouvoir revenir à la situation horizontale: .Ainsi l'on voit que lorsque lecentre de gravité est au-dessous du centre de suspension, alors il s'éloigne de la verticale,, du côté opposé à celui où- l'on -incline la balance , et que , lorsque l'on
elandonne le bras de la, balance que l'on avait
DES BALANCES D'ESSAI,.
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abaissé, le centre de gravité, tendant à se rapprocher de la verticale , relève ce même bras et ramène le fléau dans la situation horizontale. Dans Ialigure ;", pl. XXVII , en supposant un fléau CD E, dont le centre de mouvement soit en D, et le centre de giavité en dessous vers G, sur la ligne verticale D G, il est évident que si
j'abaisse en F l'extrémité C du bras de fa balance
j'élève le centre de gravité de G en H, et que lorsque j'abandonne te bras, il se relève, parce que
le centre de gravité tend .à revenir de H en G. Si , au contraire, le centre de grayité , au lieu d'être en dessous dans la ligne DG, est placé en dessus dans la ligne D A , il est clair qu'en abaissant en F l'extrémité du même bras C de la balance, le centre de gravité, que je suppose sur la ligne AD, vient sur fa ligne BD, et se trouvant alors sur le même côté que le bras C, et tendant à descendre, force ce bras à continuer de s'abaisser, et le fléau ne peut revenir à la situation horizontale.
Divers moyens se sont présentés à mon esprit pour parvenir à mettre une égalité parfaite dans la longueur des bras de la balance d'essai. D'abord je voulais disposer les points de suspension des 'plateaux , de manière à pouvoir les éloigner ou les approcher de l'axe ou couteau sur lequel se meut le fléau;: mais j'ai préféré de faire mouvoir l'axe, ainsi que l'index et son contre-poids ; et voici les détails de cette construction et de celle de rax7e, en particulier. J'ai construit mon fléau en acier, comme il est représenté en la figure 2 ; j'ai :réservé au milieu une ouverture dans laquelle entre la pièce 6, qui est de même fortite que cette ouverture , et assez.
petite pour laisser tout autour d'elle tin espace G g 4.