Journal des Mines (1797-98, volume 7)
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CONSTRUCTION
- par ce moyen, cette Piècep,eut
d'environ 2 s'élever et s'abaisser, et aller à droite et à gauche. Cette pièce G est percée dans son milieu d'un trou triangulaire-, pour recevoir l'axe ou couteau de la balance, qui la traverse ;elle n'a pas plus d'épaisseur qUe le fléau, et est maintenue dans l'ouverture où elle 4:60
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est place, par quatre, vis B,C,E,17, qui tra-
versent les parois de l'ouverture du fléau par des 'trous qui sont taraudés et- forment écrous e par ce ..Incry:en...fon peut , en -serrant ces vis , arrêter la pièCe -G- dans la situation que l'on desire ; on peut .en: lâchant les vis B et C, et serrant celles -Fet E .éleijer la pièce G', et vice versa l'abaisser. On peut 'aussi , en lâchant la vis B et serrant la vis C, sans toucher aux vis.F et E, faire approcher la pièce G
de l'extrémité A du -fléau
et vice Versa. la faire
passer du côté D; par conséquent on peutplacer à égale distance des' extrémités A et D du fléau.
.La pièce G portesur.son champ, dans les parties qui .répondent auxeVis B et C,fig.e2, une petite railiure longitudinale, afin d'être maintenue à fleur de ficitiverture .du fléau, lorsqu'on la fait changer de -si tua tion en desserrant et. resserrant les vis : il y a une pareille rainure4ougitudinalei-dans la partie -afin d'y tlbger rextrémità inférieure de c'ette des vis F,E; quisOnt terminées en 'pointes mousses
ainsi-'que caes B et C.
.Cét-ie pièce .G est au-si- percée-an 'milieu de sort
épaisseur et de sa longueur , en desstiS et en ries-;t'axe, d-deux irous , qui sont Sons:, ,-et-feis taraudés, et qui-teçoiV-ent, l'un l'aiguille ou index./ de la balance, et l'autre une tige dir-taraudée _NI, sur laquelle monte et descend l'é -it H, qui sert de c:outre-poidià l'indeX,, et par le moyen duquel
DES BALANCES D'ESSAI.
4.6r
on parvient , soit en l'élevant ou l'abaissant , à
régler 'a.-balance. L'index: est taraudé dans sa partie inférieure, et, par sa pressionsur l'axe il l'empêche de vaciller ; la tige d'acier taraudée M, -qui se visse dans le trou
inférieur de la pièce G , -entre dans une petite
entaille demi-ronde , que l'on voit représentée par
une ligne courbe ponctuée (jig. 3) , et sert aussi
à empêcher l'axe d'aller. d'avant en arrière , ou vice versa, et tient lieu d'un repaire pour remettre toujours l'axe à sa place , en cas que l'on ait besoin de le démonter. :Cette tige d'acier taraudée quiporte le cénure, poids ; ainsi que l'aiguille ou index, qui sont fixés à la -pièce .G,-passent à travers de petites ouver= turcs K, L 2 et 4) faites en carré long dans la partie de la chappe du fléau qui leur correspond , et est entre les vis supérieures et inférieures , et par-ce moyen suivent les mouvemens.de la pièce G, lorsqu'on la fan aller de droite à gauche ou de gauche à--droite. Ces ouvertures sont peu considérables 'attendu que le déplacement du: couteau .doit être infiniment petit, si toutes les pièces du fléau ont été bien construites. Pour former l'axe ou couteau , j'ai pris un morceau d'acier , que j'ai limé' en prisme à trois faces ,, dont deux larges et.une étroite ; e lorsqu'il a été trempe de tout sort dur , j'ai fini de l'ajuster dans l'ouverture triangulaire de la pièce ; je l'ai travaillé etpoli sur un rondeau de cuivre parfaitement ,
dressé ,' et suis parvenu, avec certitude, à me procurerun axe dont les deux grandes faces étaient très-droites et très-bien dégauchies , et qui par conséquent formaient, Par leur réunion , un angle ou arrête dont tous les points étaient exactement