Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 7)

CONSTRUCTION 4-64 J'observerai ici qu'il faut pour faire ces épreuves, la balancé se servir des poids les plus forts- que d'être altérée, courir le risque puisse porter, saris le cotirs. des car voici ce que j'ai remarqué dans fléau j'ai faites sur mon différentes expériences que de nouvelle construction.

J'avaised'abord pris deux poids d'environ un décigramme chacun ( 2 grains poids de marc à-

peu-près ) ; et après les avoir Mis chacun bien exacdu même tement du même poids , en les pesant

IDES BALANCES D'ESSAI.

.46; -pas employé de poids plus forts, afin de ne point fatiguer la balance, et je me suis contenté des expériences ci - dessus , qui me font penser qu'il est nécessaire de .se servir du poids le plus fort que l'on puisse employer sans altérer la balance pour régler la longueur de sés bras. Lorsque l'on est assuré que les bras de 'évier sont exactement de la même longueur, on petit chercher à donner au fléau toute la mobilité dont il est susceptible, jusqu'à rendre la balance folle

en vissant ou dévissant l'éerou. H, qui sert de

côté de la balance, afin d'être sûr que la longueurje pesanteur , de ses bras --n'influait pas sur leur des bras poids la longueur réglai avec ces deux des poids de levier; mais lorsque je voulus voir si été ajsutés dix fois plus forts.; que je savais avoir bien à la monnaie de Paris avec grand soin, étaient je égaux, je trouvai entre .eux une différence que eux-mêmes; crus d'abord devoir attribuer à ces poids doutais pas de leur exacCependant, comme je ne dont je si la différence titude, ,jeuvoulus vérifier inégalité viens de parler, ne provenait pas d'une je fis dans la .longueur des.bras de ma balance, et je chacun environ

.

alors des poids d'un gramme de trouvai entre eux - les mis en -expérience, et je. trouvé entre les la différence comme .j'en avais

contre-poids à l'aiguille ou index, et qui, par son déplacement, change la position du centre de gravité de toutes les pièces qui composent le fléau de la balance : l'on s'arrête au point seulement de

que ces poids et je déplaçai le couteau jusqu'à ce au m'annonçassent -que l'axe était bien exactement des plateaux, milieu des deux points de suspension poids plus Cela fait, je crus devoir essayer des forts encore ; j'en ajustai donc deux d'à-peu-près grains poids de deux grammes chacun, (environ 33 balance; j'y troumarc ) et je-vérifiai de nouveet ma rectifiai jusqu'à vai encore de la différence et je la bien égaux. Je n'ai ce que les poids" me parussent

ne soit pas trop pesant relativement à la force de la. balance, de deux grammes, par exemple, pour les balances d'essai ordinaires ; de l'autre côté , on place le morceau de cuivre qu'on veut ajuster ; on le lime jusqu'à ce qu'il paraisse exactement du même poids que le corps auquel on le compare et lorsqu'il est fini , on en prend. un autre, que Poil place dans le mêgie plateau, on le lime e& on

poids ajustés à la monnaie; je rectifiai donc mon

fléau,

mobilité dont on a besoin dans les expériences auxquelles on emploie le plus communément ces balances ; car trop de mobilité leur nuirait.

Je pense aussi qu'il serait bon d'avoir des fléaux de divers degrés de mobilité, suivant les-- expériences plus ou moins délicates que l'on aurait à faire.

Voici lâ manière d'ajuster parfaitement des

poids semblables , en les pesant dans le même plateau de la balance : l'on met d'abord dans un des plateaux , dans celui qui- est à droite, par exemple, un poids quelconque , mais sur-tout qui