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Journal des Mines (1797-98, volume 8)

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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION

DES MINES-EN MASSE.

d'alun du pays de Liég-e, les mines de calamine de Limbourg , les mines en amas de Hongrie , les carrières, les mines de fer, les mines de houille de France , nous offrent des exemples assez variés examinons avec détail les méthodes d'exploitaion qui y sont usitées, et esseyons d'en reconnaître les avantages et les inconvéniens.

C'est à ce premier niveau qu'on établit ce qu'on appelle un premier ouvrage : on mène, le long du mur, à droite et à gauche de la première galerie de traverse , des galeries d'allongement ou chemins dans les couches alumineuses : on les prolonge tant que l'air peut le permettre , c'est-à-dire, environ cent mètres de chaque côté. Ces galeries d'allongement servent alors à exploiter les couches alumineuses en travers , depuis le mur jusqu'au toit , en la manière qui suit A l'extrémité de ces galeries d'allongement, on perce, vers le toit, une première traverse et on la boise : on conduit au puits et on élève au jour, la

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CHAPITRy M ÉTH ODES d'exploifation usitées dans les mines en masse de France et des pays voisins. I.° MINES D'ALUN du pilys de Liége (

S. VI. L ES mines d'alun du pays de Liège sont des couches de sehistes alumineux et pyriteux, épaisses de 15 à '2 0 Mere'S .;:presque verticales , et du quart de cercle : dont l'inclinaison varie de

elles peuvent être , en raison de leur puissance considérées comme des masses : la manière dont on

les exploite mérite quelque-attention ; elles est particulière-au pays de Liège. S. VII. '0 N commence par placer la fosse d'extraction hors des couches alumineuses , ft.»du

côté du mur : on l'approfondit, s'il y a lien, jusqu'à une galerie d'écoulement , puis on pratique, dans la partie, supérieure et près du jour, une tranchée ou galerie de traverse , qui vient couper les

couches .alumineuses au iur : on prolonge cette traverse jusqu'au toit , afin de reconnaître la puissance des couches. (I) Ces mines ont été décrites dans le n.0 X du Journal des mines.

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mine que ce travail produit. Lorsque la traverse

est parvenue au toit-, on enlève les derniers étais qui

sont près de ce toit ; on laisse ébouler les parties supérieures des couches alumineuses : on recueille la mine à mesure qu'elle tombe et on la conduit au puits ; on facilite et on étend cet éboulement, en ôtant successivement les bois jusqu'à la galerie d'allongement. Cette première traverse ainsi exploitée , on en

pratique une semblable à »côté de la première et parallèlement , en laissant un pilier intermédiaire épais d'un mètre environ ; on la boise de même et on en enlève ensuite les étais pour faciliter les éboulemens supérieurs. Généralement, ces éboulemens se communiquent,:jiisqu'à quatre mètres .au-dessus du plafond de la galerie d'allongement et six mètres au-dessus de son sol. On continue de la même-Manière à mener. des. traverses parallèles du mur au to.IG jusqu'à ce qu'on soit arrive à la traverse principale qui part du puits; alors on a terminé l'exploitation à ce premier niveau : le premier ouvrage est achevé ; il s'agit d'en