Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 8)

Ç'Or)

MACI-III\U. POUR

formes secondaires de cette espèce il a retiré, TAILLEIes

par des coupes faites dans certaines directions

Un noyau rhomboïdal parfaitement le même. Le .cube. du spath fluor a donné pour. noyau un octaèdre ,; le grenat a donné pour noyau un tétraèdre 'qui n'est pas régulier comme celui de la .gé0,iné t rie.

.

Le mâne Savant, à l'aide de la trigonométrie mesuré , avec une grande précision , les angles et l'inclinaison des faces des cristaux ; et par-là il développé toutes les variétés de formes que pouVaient faire prendre à un cristal les séries de .moMeules intégrantes , soit par les saillies, soit par les retraites que font les lames qui en sont composées. L'auteur ne s'est pas contenté de démon-

trer sa théorie par des calculs rigoureux , à la précision desquels il ne manque riens il a voulu 1.a rendre sensible , en construisant, des cristaux artificiels où l'on pût apercevoir la position des, lames propres à donner telle on telle forme. Un cube recouvert de lames décroissantes qui font retraite entre elles montre à l'oeil un cube

qui se métamorphose en octaèdre régulier, ou en. dodécaèdre à plans rhombes ; le rnênie cube recouvert de lames qui d'un. côté font des saillies tandis qu'elles forment des retraites d'un autre passe visiblement au rhomboïde J'avais commencé, dans l'été de 1793 , la cons.: traction de ces trois formes ; je les laissai de côté-, n'ayant point toute la patience qu'exigeaient l'exactitude que doivent avoir les coupes des lames, et la difficultéqu'on éprouve à placer comme il faut les lames de superposition ; je fus découragé à plusieurs reprises , jusqu'à ce que , dans l'été de 1794,, elles furent construites par une personne.à,

nES cRITA.t.JX ARTincrELS. r laquelle je suis redevable à phis d'un titre , et je les montrai à mes amis. Je pensai que je ne pourrais exécuter ces formes sans une machine , sans un instrument à l'aide duquel je pusse faire des coupes exactes et parfaite ment semblables : sur la fin de l'automne je conçus l'idée d'un modèle ; mais ayant rencontré des difficultés dans l'exécution , je n'ai repris mon travail que dans cet été. Je le présente à la société comme une ébauche , comme un modèle qui , quoiqu'il n'ait pas encore reçu sa dernière perfection , .peut servir néanmoins à former différentes figures régulières. Les réflexions suivantes m'ont dirigé dans la construc tion, de la petite machine dont je vous fais boni ma (Ye.

J'ai considéré que la lame ou petite assise qu'on veut obtenir par des coupes, a besoin de se mouvoir contre la scie dans deux directions , en longueur et en largeur ; que pour faire des coupes sur un angle déterminé , il fallait un mouvement central ott

circulaire ; que dans la scie, outre le mouvement d'élévation et d'abaissement , il fallait un mouvement en avant, en arrière et par les côtés. donc construit deux couSur ces principes , lisses poussées par deux vis sans fin , et qui se meuvent , l'une au-dessus de l'autre circulairement,

à l'aide d'une tige. Par ce moyen , j'éloigne ou j'approche de là...scie-1e morceau de. bois ou la lame , pour obtenir une coupe telle que. je la desire ,

ainsi que la petite retraite en forme d'escalier que font les séries de molécules décritespar le C.en Haiiy.

Inclinant ensuite la coulisse supérieure sur la coulisse inférieure, parie moyen d'un demi-cercle,

et l'arrêtant à l'aide d'une vis , je donne aux

coupes des lames l'angle qu'il est nécessaire de leur