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Journal des Mines (1797-98, volume 8)

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SUR LES BANCS DE GRAS ecc.

- balancement continuel des vagues , qui avaient

.17Leam.,.

plus de vise sur leur surface ou lieur volume

RAPPORT ABRÉGÉ

Mais la mer , venant insensiblement à se retirer de ces parages , n'a pu les entraîner entièrement avec elle ; elle en a donc abandonné une grande partie sur les rivages qu'elle quittait, et a par conséquent ainsi recouvert peu à peu les dépôts schisteux qui s'étaient formés dans son sein par des couches plus ou moins fortes de sable , appliquées sur ses bords à mesure qu'elle reculait ses limites' et qu'elle s'éloignait de ces contrées. Telle est l'idée qu'un examen réfléchi de la superposition des bancs de grès sur nos montagnes schisteuses, m'a fait concevoir de leur origine et de leur arrangement ; je la regarde comme la plus simple et la plus naturelle. Mais , en admettant cette explication , l'on aurait droit d'en conclure que toutes nos montagnes ont dû être également recouvertes de lits de grès. Rien n'empêche , ce me semble , de le penser ainsi car s'il n'existe plus sur la cime de plusieurs de ces montagnes secondaires , de pareilles couches de grès , ce n'est certainement pas parce que la matière a dû manquer, mais plutôt parce que les affaissemens des terres , leurs crevasses, leurs brisures , leur déchirement , et encore la -formation des vallons par les vagues , les courans , les pluies, et tant d'autres causes , ont déterminé le glissement et la chute des différentes couches , et opéré enfin les dépouillemens que l'on voit. Leurs débris se sont ensuite reversés dans la mer, qui les a encore placés sur d'autres parages , et successivement même dans nos montagnes tertiaires.

-SUR les mines de houille des environs de Meisenheiin , ci-devant pays de Deux-Ponts ;

ont dû se ranger sur les plages.

Par Ie C.,. BEURARD, Agent du Gouvernement.

DANS le voisinage des mines de mercure du pays de Deux-Ponts , il se trouve plusieurs mines de houille importantes : les plus remarquables sont

celles situées entre le bourg d'Odenbach et les 'villages d'Adenbach , Roth et Reifelbach. La montagne qui renferme ces mines, est bornée àu levant par le village de Reifelbach , au nord par

la rivière de Glan , au couchant par le village d'Adenbach , et du côté du midi elle tient à une chaîne qui commence près de Dreyweihers , dans les environs de Kreuzenach , et se prolonge jusque vers Kaiserslautern. C'est une montagne Stratifiée , dont la hauteur perpendiculaire est de deux cents mètres au-dessus

du niveau de la rivière de Clan; elle a environ trois kilomètres d'étendue entre ReifeIbach et

Adenbach , c'est-à-dire , dans la direction de l'est à l'ouest : ses pentes sont assez douces à certains endroits ; à d'autres elles sont fort rapides. Elle est traversée par deux veines de houille qui se dirigent toutes deux sur neuf heures ; l'une est inclinée de 2.0 degrés du nord au sud , et l'autre de 3 ô de l'ouest à l'est. La puissance est de 15 à 20 centimètres. Voici l'ordre qu'observent entre elles les couches de cette montagne