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Journal des Mines (1797-98, volume 8)

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MINES DE }TOUILLE DE MEISENHEIM.

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peut guère extraire plus de 14 mètres carrés dans un jour. La houille que ces veines fournissent est ," en

général, d'un noir très-terne ; cependant on en rencontre quelquefois d'assez éclatante , souvent panachée des plus vives couleurs , et comme rubanée par des sulfures alcalins , qui en rendent les feuillets plus distincts. Comme sa partie combustible est plus sulfureuse que bitumineuse , elle n'est pas propre à tous les genres de chauffages ; par exemple, à la forge, parce qu'elle rend le fer aigre et cassant ; mais elle est d'une grande utilité pour

la distillation du mercure , pour la calcination de la chaux, et sur-tout pour l'entretien des poêles qui sont d'un usage universel dans le pays. Celles de ces usines qui appartiennent à. des particuliers , paient le dixième à l'État quand il y a du bénéfice , et seulement le quinzième quand elles sont en perte ; il n'y en a qu'une seule dans l'arrondissement de Meisenheim qui doive le dixième dans tous les temps, c'est celle dite de Reifèlbach.

S UITE du Tableau des Mines et Usines de la Réioublique , par ordre de Departemens.

DÉPARTEMENT DE L'ARDÉ- CHE:. NOTICE GÉOGRAPHIQUE.

CE fut, comme on sait , du sud au nord que la domination des Romains s'étendit dans les Gaules. La majeure partie de la nation gauloise vivait encore sous les lois qu'elle-même s'était données

tandis que depuis long-temps la partie méridionale du pays avait subi le joug et était devenue une province de Rome. Entre les contrées occupées par les Gaulois indépendans et la Province romaine, le long de la rive gauche du Rhône , sur la pente orientale de la chaîne des Cevennes [ Mons cebenna ou cemennus , se trouvait un petit état, qui, du nom de ses habitans , était appelé la cité des He/viens civitas Helviorum . Ce peuple pouvait jouer un rôle sublime, mais périlleux en se regardant comme chargé de défendre contre les vainqueurs du monde les frontières de la confédération gauloise. Ébloui par l'éclat du nom romain ; amolli peut-être par le voisinage des colonies grecques et italiques; séduit dans la personne de ses chefs par les trompeuses caresses des négociateurs d'une nation qui savait employer la corruption aussi habilement que les. armes, ilpréféra à cette gloire réelle le titre honteux, R.r

Histoire.,