Journal des Mines (1797-98, volume 8)
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DÉPARTEMENT
63.2.
roulent des paillettes d'or : mais rien de tout cela n'est utilisé convenablement ; et les habiians , qui se montrent si excellens cultivateurs , si habiles manufacturiers , ne méritent pas , jusqu'ici , titre de bons mineurs , quoique placés dans un pays de montagnes , où ils pourraient tirer du sein de la terre de nouveaux moyens d'aisance et de prospérité.
NOTICE DES MINES ET USINES. CO MBLT ST I B.L
eNÉ. bande, de terrain composée de bancs alternatifs de grès et schiste micacés, sépare en général
dans les .Cévennes le sol granitique du sctl:cal-: caire, et l'on observe la même chose dans un grand nombre d'autres pays. Cette bande va du nord-est au sud-ouest, comme la chaîne méme de montagnes qu'elle accompagne. Il est probable ,qu'elle commence ,.quoique encore étroite , ,à peu de
distance du Rhône, du côté de la Voulte, dans la partie orientale du département (s ). Elle se montre plus caractérisée à Cous sous Privas : elle .est fort large Vers Aubenas , Prade , Jauja.c , Niègles et Saint-Cirgue; elle se prolonge vers Ailhon, Chassiers , l'Argentière et Montréal; passe à Laurac (i) Potri- faciliter la désignation es lieux et leur recherehe sur la carte , nous indiquerons, sous le nom de partie septentrionale du département , le _ci-devant :Haut-Vivarais
quelque temps:le nom de District .du Ale.ùn ; sous le nom , le ci-devant '-diStriet du Coyron , où se de partie L trouventPtivaS Aubenas et la rive du.171-iêne ;- enfin sous celui de partie occidentale, laeontrée sur laquelle domine le mont Tanargue , et qui, en prenait le nom lorsqu'elle formait ma district particulier;
63./ DE L'ARDÈCHE. à Joyeuse , à Bane , et atteint enfin les limites du_
département à Meiranne et Robiac, après avoir. traversé diagonalement par le milieu la partie de ce pays , qui portait anciennement le nom de Bas-Vivarais , et qui forma depuis les districts de Coyron et de Tanarg-ues. Cette nature de terrain s'applique très-probablement sur la base des montagnes granitiques qui la bordent du côté de l'ouest: et probablement aussi elle se perd à l'est sous les montagnes calcaires , et leur sert de fondement quelquefois cependant, sle grès micacé dont nous parlons ici, est superposé au calcaire ( s ). ( ) Le C.,. Soulavie en cite plusieurs exemples ; et c'est parce qu'il a quelquefois désigné ce grès sous le nom de granit
secondaire, que quelques géologues se sont appuyés de son autorité pour admettre l'existence du véritable granit au-dessus
du calcaireeoquillier en couches horizontales. Ils ne seraient pas lombes dans cette erreur, s'ils eussent lu rexplicjition que donne, à ce su jet , le C.c. Soulavie lui-même, dans sora Histoire nat. fa France méridionale , tome VI, pag, zfF et suie. Comme le
granit secondaire, dit-il , est un dépot formé par les eaux
aux dépens des plus- hautes montagnes granitiques, il a eià être posépar les mêmes eaux sur des masses ,calcaires existantes antérieurement ". if ajoute , page -64i que cette
soit un véritable roche soit un granit secondaire , grès, :elle est in,nerise die forme un plateau supérieur de Le métre montagne elle gît eux ides cuuches calcaires naturaliste _s'explique d'une Maniere encoreipktal, formelle Les-montagnes tome VII, page. 8;. 'Voici ses'exPressions-: dites exister sous -les Montagnes .,, granitiques doivent être secondaires en -ci:juches , cia ce qu'elles en sont effectivement
l'appui. Les montagnes granitiques doivennêtre,dites exister au-dessus des montagnes calcaires , parce .qu'dlles s'élèvent réellement- a.ti-dessus (Pelles en senS,,horizoritai: C'est ainsi -que je l'ai entendu, &c. ". (14-., voit, par. ces-da:in:ils passages , que , dans un système géologique, on ne peut s'appuyer
des observations du C.c.Soulavie., peur édncliire que le vrai granit a été trouvé- superposé au calçaite généralemcnt 'réputé .secondaire,
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