Journal des Mines (1797-98, volume 8)
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654 C.rten.'89.. Canton de
Thueys.
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r) ÉPAR TEMEST
Peu de cantons du ci-devant Languedoc sons
-plus riches en substances métalliques que le vallon de Mayres qu'arrose l'Ardèche, dans la partie supé.
.rieure de son cours : tel est du moins le témoignage que Gensanne en rend. dans son: histoire naturelle de Languedoc ; sur-tout dans les montagnes placées au sud decettevallée.;que sont les filons lesplus considérables. Ces mines ont été exploitées. par les Romains : depuis elles ont été plusieurs fois reprises et abandonnées. .En 1768 le ci - devant marquis de Vogué tenta quelques ltravaux dans la commune de Mayras, d'après une permission provisoire ; mais il ne retira pas -ses avances. Le filon, suivant le , qui visita ce canton en 17 ; , est irrégulier et souvent coupé par des rochers. Le minerai ne s'y. trouvait qu'en très-petits rognons séparés par de grands intervalles. Si l'on rencontrait dans cette partie du département de meilleurs gîtes de minerai , on aurait l'avantage de pouvoir se procurer facilement de la houille pour les fonderies au moyen de la proximité des mines de Jaujac et de Prades , dont nous avons parlé ci-dessus. Canton de Gensanne fait mention de plusieurs èines de Suint-Étien nede_tucdorès. plomb qu'on trouve en descendant des montagnes
Canton (k. Jaujac.
de Peyre à Saint- Laurent --élés - Bains , et parmi lesquelles il y en a , In bas du village de St.-Laurent, une considérable'et digne d'attention. Le même naturaliste prétend que la 'montagne au nord de Jaujac , qui est un prolongement de celle de SaTni- Martin de Mayres , renferme des filons abondans de ce même métal. La proximité de la houille serait un grand ,avantage pour. leur exploitation.
Canton de
fArentière.
Le nom que pc?rte la ville de,Y,Aweri,tiè.re att.este
DE L'ARDÈCHE.
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l'ancienne importance de ses mines .de plomb ar.1
gentifère; elle quitta pour prendre ce nom, celui de Seg,nalières qu'elle portait plus anciennement. Aux î 2 .c .et i 3.e siècles, ces mines étaient exploitées avec assez de succès ;pour exciterla -cupidité
des .hommes les, plus puissans dans le pays. On voit par l'histoire , que les comtes de Toulouse, ceux de Valentinois et les évêques de Viviers, s'en disputèrent ta possession, et bâtirent des forts 'pour l'on remarque y maintenir. Les excavations .aitX environs sont l'effet de ces anciens travaux. Les montagnes qui entourent l'Argentière sont de grès
micacé à gros grains, et placées entre la région granitique et Ia, région calcaire. Le minerai s'y
-trouve , non en filons, mais en rognons et en
.mouches disséminés dans le grès, dont les bancs i'-inclinent vers le nord c'est une galène à petits -grains. On en trouve dans tout le vallon profond, formé par la rivière de Ligne, sur les- eônimunes ,'-de l'Argentière , Chassiers et Tamiers. Le C." -:%Soulavie annonce aussi avoir vu de l'argent natif en feuilles et capillaire. Il est probable que Ces mines
,ne sont pas épuisées; mais elles'étident'eploitées eavec profit dans un temps où. Pargeni,était rare -et peut-être aujourd'hui , que la Valeur relative 'cle :ce métal est beaucoup moindre, ne pourraientelles 'l'être qu'avec perte. 'Cependant Gensanne parle de minérai de, plomb à grairt'firt,'semblable
, au grain d'acier, 'qui rend plus de 6o pour 00 Litle plomb, et 0,002; à 0,00 30 d'argent, et
'observe que les mines de houille de Jaujae ne sont éloignées que de 12 à 5 kilotnètres , 'et qu'on y" communique par un très-beau chemin. Un phénomène très-singulier en. Minéralogie , '.111ais--citli paraît bien confirmé , c'est l'existence en
Plomb