Journal des Mines (1797-98, volume 8)
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DÉPARTEMENT au mitiett: de .frag-mens de roches , et avoisinant des terres vitrioliques. Gensene4ndique un gros filon d'antimoine bien
661, très - secondaire au métal , que l'opinion , plus,.
Pouzin vers le hameau des Fonds, dans un ravin.
SELS, PIERRES ET TERRES,
6 6 2.
Canton de Chornanerai.
réglé, qu'il dit avoir reconnu en montant du
limitrophe de la commune de Saint-Julien. Cd
Canton des Vans.
filon offre, .R11 rapport de ce naturaliste, un phénomène bien intéressant, et peut-être même Unique jusqu'it,présent : c'est dans de la houille que l'an timoine. se trouve ; il s'y fait voir en petites aiguilles, qui .Pénètrent la, houille, et que l'on met à découvert .en la caSsarn. On exploitait , en 177.6, de l'antimoine près de la 'Commune de Malbosc-, au canton des Vans. Le C. Gensanne dit .que dans les scories provenant des anciennes, fontes. faites dans cet en-, droit il se trouve une petite portion d'or. Cette,
indication paraît d'autant moins devoir être négligée',, que l'on a en divers pays l'exemple :de l'assoCiàtion"de l'or et de :l'antimoine dans les mémeS mines: O R.
OUTRE la petite quantité d'or qu'on trouve dans les scories d'antimoine de la commune de MaIbosc , on sait que ce. métal se rencontre en paillettes dans
le sable. 4:ehôqe,,-..tentre,Tournon. et Valence. L'Ardèche est aussi du nombre des rivières aurifères de France. Ce présent de la nature ne doit pas , sans doute , être négligé ; tuais les véritables mines d'or pour ce département ,:ce sont ses houillières ; et ce
n'est pas sans dessein que nous avons placé au premier rang les mines de ce précieux combustiLle , tandis que nous n'accordons qt'une piag
D E L'A RD ÈC H E.
que son utilité , a rendu si mal à propos l'objet
des voeux et des efforts de la plupart des hommes.
SULFATE DE FER ET D- 'ALUMINE.
LE département ,de l'Ardèche renferme , en
canto:, de
plusieurs endroits , sOit des amas de pyrites , soit la \rouit, des terres alumineuses ou vitrioliques , dont l'exploitation , réclamée par l'intérêt public , dépend
sans doute en grande partie de l'extension que
recevra celle des houillières. Ces substances sont sur-tout répandues abondamment depuis la Voulte jusqu'à Privas. Le C." Blavier a vu, près de la mine dé fer
de la Voulte , du côté du sud, dans une gorge les vestiges de travaux qui ont servi pendant longtemps à l'extraction de ces .substances. Le même ingénieur fait également' mention , dans son Rapport de l'an 3 , d'un filon de sulfate de fer ( pyrites martiales ) , placé au nord-Ouest de la Youlte , sur le bord du ruisseau de Beilloux. Ce filon a 13 à 16 décimètres d'épaisseur ; il est perpendiculaire à l'horizon , et encaissé dans un granit qui se décompose facilement. Sa direction est constamment du nord au sud , et il se montre
à découvert l'espace de 7 à Soo métres. Il était question , en l'an 3 , d'utiliser ce riche filon ; et le C." Blavier jugeait qu'un entrepreneur capable de faire les premières avances, en tirerait un parti avantageux , par l'abondance du minerai et la f4,.cilité de l'extraction.