Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 8)

NOUVELLE BALANCE ROMAINE, 696 myriagramme , il serait plus commode d'ajouter o kilogrammes ou 1 oo hectogrammes au nombre

donné par la grosse masse mobile. Mais , pour avoir un instrument propre à peser jusqu'à deux myriagrammes , il faudrait nécessairement le faire

beaucoup plus fort que n'est celui que j'ai exécuté ce serait toutefois la disposition qui me

semblerait la meilleure. 3.° La division de cette balance est l'opération la plus difficile. La totalité des divisions de la seconde verge , devant correspondre à une des divisions de là preMière , il s'ensuit que la plus

légère différence dans celle-ci , -équivaut à une ou plusieurs des divisions de la seconde , et peut conséquemment occasionner de grandes incertitudes dans des résultats : aussi n'est-ce pas sans peine que je suis parvenu à avoir mes deux verges divisées comme elles le sont en ce moment : elles ne le sont pas avec une précision tellement rigoureuse qu'il n'y ait quelque inexactitude ; mais je conçois qu'avec le secours de l'expérience et de quelques

procédés mécaniques, on peut parvenir à la justesse desirée. 4.° J'avais , dans le principe , construit ma balance de manière que le point de suspension était un peu au-dessous de la ligne-formée par l'arête des deux verges , et continuce jusqu'à celle du couteau qui porte le bassin ; mais les divisions ayant .été effacées plusieurs fois , il en est résulté une

altération qui forme une véritable défectuosité le point de suspension se trouvant maintenant beaucoup trop au- dessus du centre de gravité, la balance a perdu beaucoup de sa- première il faudrait , pour remédier. à ce défaut

descendre les deux couteaux, de plus d'un milli-

mtre.

PAR LE C.'" CATTEY.:

97 .° La disposition très-rapprochée des deux verges

ne permet pas de graver des chiffres sur la pre-

mière : on peut éviter cet embarras , et épargner en même temps une difficulté de fabrication con-

sidérable , qui consiste à forger ce fléau d'une seule pièce, en construisant la balance de manière que la seconde verge soit rapportée, et fixée d'une

part sur le talon , et de l'aune sur la première

verge , par des vis. 6.° La petite pièce ajoutée à l'extrémité du fléau et destinée à porter le poids supplémentaire et à guider la balance , ne fait point partie .du fléau elle peut être forgée avec la première verge et en être la continuation , ce qui permettra de la mettre dans le même plan. 7.0 Le bassin est de cuivre fort épais ; il est soutenu par une anse de fer très-pesante, d'une construction dispendieuse , et qui surcharge inutilement les couteaux : on pourrait prolonger. le petit bras du fléau , et terminer ce prolongement par une boule en cuivre , qui balancerait le poids du grand bras ; il résulterait de la un double avantage : le premier serait d'économiser les frais de construction ; le second , d'alléger la charge des couteaux on n'aurait pas besoin d'employer un bassin aussi pesant , tl serait même possible de le supprimer absolument , pour ne laisser qu'un crochet, comme ceux qui sont à la plupart des romaines ordinaires. 8.0 Pour faire , d'une romaine construite sur ces

principes , un instrument de vérification sûr et commode , on n'aurait pas besoin de la faire à deux verges, une seule suffirait. On placerait à l'extrémité du grand bras un contre-poids ajusté de manière à faire équilibre avec un poids modèle

de l'espèce de ceux que l'on voudrait vérifier. Yy

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