Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 8)

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CANAUX DES MINES soient plantés au milieu de la largeur 4.0 Si pour s'orienter 'et reconnaître lesdu canai; endroits où le canal peut passer, on a été dans le cas de donner des coups de niveau d'une longueur un peu considérable , il faut avoir soin de subdiviser.. cet espace par des mesurages intermédiaires rte fixer le piquet en avant, que lorsqu'on et de y sera arrivé , après ces opérations de détail. En un mot, le premier nivellement qui a lieu pour reconnaître la possibilité d'établir un canal, juste, qu'il est fait à plus grands est d'autant plus coups de niveau; mais la. pente est d'autant mieux graduée qu'il est tracé par petites parties. Il n'est pas nécessaire de dire que lorsque l'on trace un canal, on commence exactement l'endroit où il doit aboutir pour que l'on ait lesà chutes dont on a besoin, et l'on va en remontant jusqu'au ruisseau ou à que la rivière, dont on veut prendre les eaux. Du creusement et de la construction des Canaux.

LORSQU'UN canal est tracé, on peut en entreprendre le creusement dans plusieurs endroits àla-fois , en donner plusieurs parties à marché, et employer conséquemment un grand nombre d'ouvriers, sans qu'il y ait de la confusion; le meilleur est de les diviser par petites troupes de dix à douze hommes. Il faut avoir soin pour que le travail se fasse vite et bien, que toute la surface qui est prendre, soit enlevée en même temps ; car, outreà qu'il faut parer les bords, tage les ouvriers, lorsqu'once qui occupe davanest obligé d'y retoucher et d'enlever une nouvelle tranche une grande partie tombe au fond de de terrain, et il faut deux Ouvriers, ou deux l'excavation, jetées au lieu d'une. Pour reconnaître avec exactitude et avec r

ET CANAUX-AQUEDUCS.

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facilité la surface à enlever sur les différentes pe-

tites éminences, on n'a qu'à faire un cadre en forme de trapèse , dont le petit côté est la largeur du fond du canal, et marquer sur les deux mon-

tans évasés , la différence des largeurs aux hauteurs différentes. Les dimensions adoptées doivent être suivies avec soin. Sachant que la terre exige 4.5d de pente pour ne pas ébouler, ceux qui dirigent ces sortes de

travaux ont soin de donner en conséquence cette' pente au terrain ; mais s'il arrive qu'ils rencontrent un terrain ferme .et capable de se soutenir par luimême, ils creusent perpendiculairement , sans son-

ger à l'inconvénient qui résulte pour l'eau de ce que les dimensions ne sont plus observées, et que la capacité est beaucoup moindre : il en est de même si l'on ,exécute un percement souterrain on fait une galerie de Io à t I décimètres, tandis qu'il lui en faudrait 17 à i S , d'où il résulte des) étranglemens nombreux , infiniment nuisibles aucpurs de l'eau, qui est obligée de refluer. La ino* bilité de l'eau se prête aux différentes formes du canal; mais elle doit trouver une voie égale partout , pour ne pas être arrêtée. Celui qui conduit un canal, doit examiner jour-.

nellement la nature des différens terrains que l'on traverse. Les endroits qui sont argileux , n'ont besoin que d'être raffermis , en pilant le fond et les bords du canal; ceux où l'argile est mêlée avec., les :pierres , sont. _egalement bons ; et comme ils; ont plus de solidité , ils n'exigent pas d'être battus.Les terres sablonneuses et argileuses ne laissent pas est nota plus passer l'eau, quand même le sable y pas en grande quantité; mais comme elles ne sont solides, il faut donner plus d'inclinaison aux bords, les ou meure des pierres sur le devant. Dans