Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 8)

74.6 CANAUX DES MINES ET CANAUXAQIJEDUCS,

marche vite, tend moins à filtrer, puisqu'elle preese peu contre les bords du canal ; mais lorsqu'il est bien exécuté, cet avantage se réduit à peu de chose,

Cependant il est des localités qui n'ont pas toujours permis de donner une pente uniforme aux canaux, et je suis loin d'attribuer à l'inadvertance les nombreux défauts qu'ils offrent presque tous à cet égard. En parcourant un canal, on reconnaît Lien vite les endroits où ces défauts se trouvent. L'eau , plus ou moins stagnante, résistant à celle qui arrive, la force de se gonfler et de s'élever ; et s'il en vient un peu plus qu'il ne faut, elle ne tarde pas à monter sur les bords, tandis qu'un peu plus loin elle n'occupe que le tiers de la profondeur du canal. J'ai vu beaucoup de personnes qui se mettaient peu en peine de ces défectuosités, et qui pensaient que la colonne d'eau qui venait parderrière , devait pousser celle de devant et lui communiquer sa 'vitesse ; mais l'expérience m'a toujours prouvé le contraire, et j'ai constamment observé

que l'eau, plus ou moins retardée sur une longueur de 8o à 100 mètres, arrêtait celle qui arrivait.

Dans Ces cas, il faut que le canal gagne du côté de la capacité ce qui lui manque du côté de la pente, en réglant, d'après les observations et le calcul, ce qu'il faut faire. Ce moyen de varier la capacité suivant que 1e terrain permettrait de donner plus ou moins de pente, pourrait être employé avec avantage dans, la construction des nouveaux canaux.

RELA T1ON minéralogique fait au Pic-du, D U N Voyage lue à la Société midi de Bigorre , en l'an d'histoire naturelle. des mines. Par Ie C..en DUHAMEL fils, inspecteur

étions, mes I1, y avait déjà dix jours queànous Barèges , et nous compagnons de route et moi, n'avions pas encore pu satisfaire notre extrême

nous

curiosité de voir le Pic-du-midi de Bigorre mais les avions bien fait quelques excursions , nous variations fréquentes de l'athmosphère ne d'une Voyage avaient pas permis d'entreprendre un fois avec le plus journée entière. Partis plusieurs après quelques heures beau soleil. , et revenus appris trempés et transis de froid , nous avions auquel on à nos dépens , que le moindre nuage , de plaine attention dans le pays ferait à peine élevées , le était souvent , dans les montagnes l'air. Pluprécurseur de toutes les intempéries de surpris sieurs fois déjà. nous nous étions trouvés par des , au milieu d'une observation importante subitevapeurs épaisses et froides qui , s'élevant jusqu'à nous vallées , arrivaient ment du fond des dérobaient en

nous avec un bruit considérable , et lointains et éclairés un instant la vue des sommets cherchions à dessiner. que nous Nous avions eu souvent l'occasion d'examiner

cette

cette attraction et repulsion des nuagesqui joue étonnante émanation de fluide électrique un si grand rôle dans la nature. B bb 4.