Journal des Mines (1797-98, volume 8)
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ALU MINIÈRES DU PAYS D r 764 des champs bien cultivés. Cette partie de la Montagne est moins rapide que les autres , quoique, en général, sa pente soit assez douce et par conséquent accessible de tous les côtés. Enfin vers lenord-ouest,
à la moitié de sa hauteur, sont les issues des galeries
servant à l'extraction des schistes alumineux. La montagne de Douthweiler renferme dans son sein J ) 25 couches de houille de différentes épaisseurs ; l'on n'en travaille que 7 , qui ont de, puis 7 jusqu'à 45 décimètres de puissance ; les autres couches d'une moindre force sont négligées , parce qu'on les regarde comme ne pouvant Soutenir les frais de l'exploitation. La galerie servant à l'extraction de la houille de ces couches est percée au-dessous de la grande route, à peu de distance du village de Sultzbach. Toutes les couches de houille de la montagne de Douthweiler ont leur direction du sud - ouest au nord-est , et leur inclinaison au nord ouest d'environ 30 degrés ; elles viennent montrer leurs têtes dans la partie du nord et de l'est de la mon, tagne ; mais dans celles du midi et de l'ouest , elles sont recouvertes par des bancs de poudingue et de grès quartzeux rouges, qui paraissent être d'une formation postérieure. Les bancs de pierre qui enveIopent les couches de houille de la montagne de Douthweiler, sont les schistes argilo-quartzeux micacés, de couleur grise, noire , ou verdâtre ; et les grès grisâtres ou verdâtres ,- composés de sable, d'un peu d'argile et de mica : ces grès sont quelquefois remplacés par des bancs de poudingue assez grossiers. Parmi ces bancs de pierre, les schistes seuls contiennent le (
)
D'après Knoerur.
NASSAU-SAARBRUCK. 765 plus souvent ou du sulfure de fer très-abondamment répandu et tri2s- disséminé dans leur substance,
ou de la mine de fer argileuse ayant la forme de
boules aplaties. L'on compte dans cette montagne trois couches exploitables de schiste alumineux la première , qui est placée entre la première et la seconde couche de houille, est épaisse de 2 à 3 2 décimètres, et n'est pas travaillée parce qu'elle
est trop dure à calciner ; la seconde couche de schiste alumineux, qui est forte-de 16 à 2o décimètres et la troisième de I 2 à I 6 décimètres , sont situées entre les couches de houille suivantes , et sont les seules qui soient exploitées pour alimenter la fabri-
cation de l'alun.
Les couches de -schiste alumineux-dont je viens de parier, sont beaucoup plus puissantes que je ne l'ai indiqué ; mais comme l'on ne s'attache qu'aux parties tendres , le reste qui est dur, est compté pour rien , parce qu'il demande plus de temps pour le décomposer, quoiqu'il soit presque toujours plus considérable et plus chargé de sulfure de fer.
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Les couches de schiste renfermant de la mine de fer sont aussi au nombre de trois , et sont épaisses depuis 16 jusqu'à Go décimètres ; mais elles ne sont pas exploitées, parce que la mine de fer est souillée de sulfure de fer qui en altère la qualité et la fait rejeter. L'embrasement de la montagne de DouthweiIer date de l'année 1700 (vieux style) ; il fut l'ouvrage d'un gardeur de vaches. Il mit, pour se chauffer, Ie feu à un vieux tronc d'arbre placé auprès d'une galerie d'exploitation d'une couche de houille (celle de 4.5 décimètres d'épaisseur). Le feu se communiqua des racines de l'arbre aux étançons de la galerie , et bienttU après- à la houille. La galerie