Journal des Mines (1797-98, volume 8)
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ALUIVII_NI ÈRES DU-PAYS DE
/gAi.S.S AU SAARERUCK.
et passées à l'état de tripoli jaune et rouge ; une autre partie a subi un degré de feu si violent qu'elles sont fretées à la surface.
En se portant vers la gorge de SaItzbach , après avoir dépassé le foyer de l'incendie et suivant la direction de l'enfoncement, l'on aperçoit sur une étendue en longueur de plus de mètres , et en largeur de 3o mètres environ zoo , le pouillé de toute espèce de végétation,terrain déet l'herbe absolument desséchée ou brûlée ; enfin les hêtres qui croissent sur la lisière de terrain, quoique d'une belle venue, présententcetous , sur la face opposée au terrain desséché , leur écorce blanche et dépouillée de mousse ( j. En 1784 ( vieux style ) , l'incendie de la grande
couche de houille , qui ne descendait qu'à quelques décimètres au-dessous du niveau cement , s'étendit plus profondément ;de l'enfonil gagna une galerie que l'on avait faite quelques mètres au-dessous pour en interrompre la communication : maintenant la hauteur de la partie embrasée' (i ) Cet effet est-il dû à l'einbrasernent ,intérieur et non couche embrasée plus loin je ne le crois pas ; je pense seulement qu'il est occasionné par les vapeurs sulfuriques, que les vents chassent dans cette direction que dans les autres, parce qu'elle plutôt lui offre plus de prise sur la longueur de l'enfoncement que dans largeur, tant à cause de sa profondeur, que par rapport auxsa grands arbres dont est bordé r d'un autre côté, si l'on examine de terrain desséché est dans le nord-est de que cette portion l'enfoncement ; que le vent de sud-ouest est toujours le vent de la pluie dans ces cantons, on sentira pourquoi cette partie de terrain plutôt attaquée que les autres. En effet , les vapeurs .c-l'acideest sulfureux volatil ne sont nullement pour les végétaux quand le temps est au sec , parce dangereuses qu'elles sont emportées au loin , et très-disséminées auparavant qu'elles descendent la surface de la terre ; mais elles sont malfaisantes quand iisur tombe de la pluie , parce qu'elles retombent en grande quantité sur le; yégétuix qui sont proche du lieu d'où clics sorte4t. sensible de la merne
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est _de 2468 centimètres , et sa hauteur au-dessus
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du vallon , de 1266 décimètres. Puisque je suis en train de retracer les différens phénomènes de la Montagne brûlante , crois devoir annoncer que , vers la moitié 'clii mois de nivôse de Pan 5 il s'est manifesté urt nouvel embrasement dans le nord-est de la même montagne de Douthweiller ( s ). Cet embrasement a eu lieu dans le vallon de Saltzbach , sur le sommet d'une vieille galerie d'exploitation , et un peu au-dessus de la. vieille manufacture de bleu de Prusse. D'après sa position , cet incendie ne me paraît pas être une continuation de celui qui
existe sur le sommet de la montagne, dans la grande
couche de houille , puisqu'il est situé à plus de 6o o mètres du lieu du grand incendie, et à plus
de 200' mètres de la grande couche de houille ; je pense seulement qu'il est produit par d'autres causes , parmi lesquelles je crois que les sulfures
de fer répandus dans les schistes argileux tiennent le premier rang : car quand je l'ai été reconnaître j'en ai vu sortir des vapeurs qui sentaient furieusement l'acide sulfureux volatil. J'enfonçai ma main dans les terres d'où s'exhalaient les vapeurs mais la chaleur était déjà très-forte. , et je pus à peine l'y laisser quelques secondes. L'action du feu qui existe dans la grande couche de houille embrasée , s'exerçant sur un schiste argileux renfermant du sulfure de fer , ne pouvait manquer d'y former de l'alun , puisque tous- les principes qui pouvaient concourir à sa formation, se trouvaient réunis ; savoir l'acide sulfurique dégagé du sulfure de fer , et la terre alumineuse )
Je ne sais pas s'il existe»encore.