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Journal des Mines (1797-98, volume 8)

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78g ALUIVIINIÈRES DU PAYS DE NAS.SAU &C. d'alun considérable, qui va en diminuant d'épaisseur vers la partie supérieure, où elle est recouverte d'une croûte épaisse de 5 à 6 centimètres

.et le centre est occupé par l'eau-mère. De la calotte

pendent des cristaux d'alun des plus purs, et le fond de la cavité est aussi recouvert de groupes de cristaux d'alun octaèdres de la plus grande beauté.

Tous les beaux groupes de cristaux que l'on peut enlever, sont lavés à l'eau froide, mêlés avec la masse d'alun , ou vendus à des amateurs. On lave bien ensuite l'intérieur de la cavité, et l'on enlève à l'extérieur, avec une hache, toutes les parties sales et mêlées d'ocre martiale , que l'on porte à un raffinage subséquent, après les avoir lavées.

En comptant le poids des eaux -mères et de toutes les parties qui sont sales , on trouve que la masse d'alun que l'on a soumise à l'opération du raffinage, a perdu un tiers de son poids. L'alun ainsi raffiné est livré au commerce il a la forme d'un tonneau , et présente une masse; trèssolide , qui peut résister aux secousses des voitures sur lesquelles on le transporte. Le produit de cette fabrique a e s'élever précédemment ài 0000 myriagrammes d'alun, valant chacun 6 francs._ Ses débouchés sont la Suisse, les départemens

de la rive gauche du Rhin, et ceux du haut et du bas-Rhin, de la Meurthe et de la Moselle.

NOTE

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NOTE GÉOLOGIQUE, RELATIVE à- celles qui ont été insérées dans

le Journal des minés , n.° XXX, sur la colline de Champigny, prés Paris, considérée lithologiquement ; Par le C,en BERTRAND, Inspecteur général des ponts et chaussées.

LE S curiosités naturelles que présente cette colline , ayant fixé mon attention dès le temps que je servais dans le département de Paris , et m'ayant conduit à étudier , en géologiste seulement , la nature et la forme tant du local que de ses environs, il me semble -utile d'exposer aujourd'hui ces anciennes observations , pour les rapprocher de celles qui viennent d'être publiées par deux

habiles minéralogistes , et pour montrer en quoi les unes et les autres peuvent s'accorder avec mes Nouveaux principes de géologie.

Cela fera mieux sentir la nécessité que j'ai déjà

établie , de reconnaître en général , et de poser, avant tout , les grands faits géologiques, pour

pouvoir donner une parfaite explication des différens faits locaux et particuliers. La colline de Champigny,, route de Rosoy, fait partie ou .suite d'un large et long glacis qui, bordant la gauche de la Marne , ,descend jusqu'ah

niveau de la prairie , par une pente douce et presque uniforme du haut en bas. Si elle prend Journ. des Mines, Mess, an VI,

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