Journal des Mines (1797-98, volume 8)
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COLLINE DE CHANIPI,CNY. les effets- non pas d'engrais artificiels , mais d'un
terreau naturel et d'une couche végétale qui est encore si épaisse , si forte et si huileuse , 'qu'elle semble être un résidu d'animaux décomposés , par conséquent une terre dont la lessive a. dû être saline , sulfurique , et capable de faire de pareilles
infiltrations dans la craie , qui était sûrement une matière analogue , pour ne pas dire identique car , sans doute , c'est elle-même qui a fait la terre végétale , sur l'épaisseur qui.:À :pu être travaillée convenablement par la gelée ; la chaleur 'et les autres agens de l'atmosphère. _Mais, s'il résulte de tout cela que la conversion du calcaire en silex est un fait incontestable (1), ) Nos lecteurs sentiront aisément que 'rapporter des théories et des explications, ce n'est pas les adopter. Nous devons cette déclaration à-ceux des savans qui, n'admettant comme vérités chimiques que ce que l'analyse et mieux encore la synthèse leur démontrent , ruent la possibilité de la conversion dont parle ici le C.e. Bertrand , et en général celle de toute terre réputée simple dans l'état actuel de nos connaistances, en une autre terre regardée égaiement comme telle. Ce (
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COLLINE'DE CHAMPIGN'I.
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il.nefaudra paS:en conclure que ce fait puisse être actuel:ni moderne ; car;toutes -les circonstances
qu'on vient de voir nécessaires à cet effet , ont ici disparu ; il n'y: a plus d'animaux fossiles à décomposer: depuis long-temps les lessives naturelles fait encore quelque part, sont e.,puisées ; s'il s elles trouvent la craie _et tous les minéraux solidifiés,ou saturés au point de n'être plus perméables
dans lenr substance; elles ne peuvent donc plus produire qU'une incrustation grossière, extérieure, et seulement dansz,les:oavités qui existent encore, IesqUelles sont elles-mêmes un effet et une preuve de la 'cessation >absolue de cet ancien phénomène qui , sans cela , n'aurait laissé aucun vide. Au contraire , s'il s-e fait aujourd'hui quelque
conversion, on ,,pdtirrait dire, que c'est celle du silex en calcaire, parce que , 1.° tous les coin,. posés qui ont .cesse de croître, se détruisent , et doivent revenir à, !l'état de leurs composans ;: 2.° qu'effectivenentiLla surface du caillou le plus dur et le mieux:1)0(14 devient terne, puis terreuse4;
septicisme est, en effèt , le parti le plus seir que l'on puisse
3.0 que tous lesi:ifeoux bruts rohÉcette croûte d'autant plus épaiisse,, qu'ils ont{(été plus long
qu'une trop grande facilité à adopter des théories neuves, quelque séduisantes qu'elles puissent être. Cependant il faut
temps exposés:a,nxj.Oures de'li"air.;:-.:onipeut donc. regarder cetteçt.oelteleomme un silex déjà convertie
prendre dans les sciences il est accompagné de moins de danger
avouer que la chimie , malgré ses immenses et rapides progrès, a encore bien des découvertes à faire. Qui sait si elle ne parviendra pas quelque jour à des procédés capables de démontrer ce que les géologues n'ont pu qu'entrevoir jusqu'ici et indiquer avec une sorte de défiance Déjà un dc nos plus habiles chi-
mistes (le C.,. Vauquelin) a été conduit à soupçonner que la nature a des moyens de convertir la silice en chaux), par une élaboration qui a lieu dans les viscères des oiseaux. La co-
3e sais que preeine)ious les physiciens y voient;
au contraireune-merice qui n'ait ou qui n'a; pas ,-,encore été silicée ; ils lui dorment le nont d'argile, et ils, asswent en même temps., que rà.r;., , ,eseritiellement gile..est une t:eue tincte de la silice.et de -1a,.calcaire.- Mais il faut
quille des vers testacées ,semble annoncer que les organes' de cet
ordre d'animaux sont doués du pouvoir de produire la même conversion ; et l'on est fondé à l'attribuer égaiemènt aux végétaux, puisqu'on observe que tous contiennent une forte proportion de chaux , qui se retrouve dans leurs cendres , lors
no neux.', sur des rochers-quartzeux ; eiiuiii j loin de 'tete .
mênie' -qu'ils ont v'éeu dans des terrains, granitiques et sab4,,p, snb-,e4nce calcaire. 2.'eaCZU4BERT.