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Journal des Mines (1797-98, volume 8)

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VOYAGE

MINÉRALOGIQUE d'or, connu sous le nom de mine d'or de IVagiag ; Je même où Klaproth a trouvé le nouveau métal qu'il a nommé tellurium

l'arsenic, du manganèse

du plomb sulfuré,

,

du fer et du zinc.

de

mines de Nagiag sont non-seulement les Transylvanie dont l'exploitation est conduite, mais aussi celles régularité. Les profondes galeries avec le plus de prouvent qu'on ne s'occupe qu'on y a faites, pas seulement du présent ; mais qu'on songe aux intérêts de la postérité. De Nagiag l'auteur revient à Zarathna , en inversant des montagnes , les unes de trapp , et les autres de ce calcaire, que j'ai risqué d'appeler, 'avec Werner. ,

plLes us riches de la

calcaire-intermédiaire, De là il va visiter les L'or qu'on 'y extrait parSeifénwerke le lavage d'Ohlapian.

des sables et graviers, est le plus fin que donne la Transylvanie. Il est accompagné de sable tique, de petits grenats roulés,ferrugineux magnéet de cyanite. On trouve aussi dans ce même terrain d'alluvion de petits cailloux arrondis , ou ayant des angles émoussés, d'un gris noirâtre ou d'un rouge brun, brillans exterieureinent et, dans la fracture , d'une sorte d'éclat métallique ; d'un tissu feuilleté, dur, et fragile. Leur pesanteur spécifique fort 4,60 ç. Ils ne fondent pas au chalumeau est sans addition ; à l'aide du borax, ils se convertissent en un verre jaune , tirant sur l'hyacinthe; et avec le sel microcosmique, ils donnent un verre violet. L'ariaIy-se chimique a fait reconnaître que cette substance appartenait au genre titane de _Klaproth, oumnah de Werner ; ce dernier l'a En passant par Hermanstadt, nominé nig-rine. l'auteur visita le cabinet du Baron de Bruchental , qui possède la

EN HONGRIE, &c.

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collection la plus complète de mines d'or de Transylvanie. On Y voit de l'or cristallisé en cube, dont les faces ont deux lignes en quarré ; et ce même métal, en doubles pyramides, à huit côtés, terminées par quatre facettes. Dans le cabinet de M. Lerchenféls , il remarqua 'une serpentine mêlée d'amiante et de schiller spath (spath chatoyant) qui provient des montagnes de Piatra tagatta , et Coastouloui , près du pas de ,Voulcans. A Sebes,- le terrain est un schiste argileux pri-

mitif, qui , après avoir été exposé à l'air , et

calciné, donne de l'alun. Ce schiste alterne avec des roches feuilletées, micacées ; et l'on passe de l'un à l'autre par nuances si insensibles , qu'on ne peut reconnaître la transition ; ces roches mêmes donnent de l'alun par efflorescence. Les mines de sel de Thorda sont recouvertes de cailloux roulés , d'argile et de marne. La masse de sel est divisée en couches horizontales ondulées ; et cette disposition est d'autant plus

sensible, qu'il y a alternativement une couche de sel plus blanc , et une de sel plus foncé

chacune de 2 à 3 centimètres d'épaisseur. Les sinuosités des couches inférieures sont les plus considérables; celles de dessus se rapprochent davantage de la parfaite horizontalité , au moyen de ce que leur plus grande épaisseur est toujours dans la partie concave. Les couches plus foncées en couleur contiennent une terre noirâtre, qui a une forte odeur de bitume. Un petit filon d'argile bitumineuse traverse la Masse de sel.

A peu de distance de Thorda est une fente

large de plusieurs mètres , dont les parois .sont