Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1797-98, volume 8)

VOLCANS DE L'A u vEncur.des volcans fêt continuelle ; mais, au contraire, leur intermittence avérée et incontestable s'élève contre l'hypothèse avancée.

Loin qu'elle me paraisse fournir les moyens d"expliquer facilement pourquoi les volcans sont moins nombreux qu'autrefois, pourquoi si peu brûlent maintenant, il inc semble, au contraire, que

ces faits sont inconciliables avec elle ;- Car n'y ayant des volcans que parce que le globe n'est pas en-

tièrement consolidé , ils ne devraient s'éteindre que lorsque cette consolidation serait consommée. Leur violence et leur force pourraient diminuer, il est vrai; mais ils ne devraient pas cesser entièrement. Les couches pâteuses et visqueuses supérieures , dans lesquelles ils agissaient d'abord, étant ouvertes et perforées, elles offrent un passage tout fait aux matières pâteuses et visqueuses des couches inférieures, où les agens volcaniques se sont re-

tranchés. Le nombre de leurs bouches pourrait devenir plus petit, par l'encombrement de quelquesunes ; mais dans un pays comme les départemens

volcaniSés, .où j'en ai compté moi -même plus de 200, il. devrait au moins en rester une en ac-

tivité. Les laves ne contenant aucune nouvelle base terreuse ou métallique aucun nouveau principe, ainsi que l'a prouvé l'analyse, et les mêmes parties constituantes ne pouvant produire que des composés .semblables, il était nécessaire de donner plus de densité à ces matières pâteuses, et visqueuses

mais on voit bientôt qu'elles ne peuvent avoir qu'une densité moindre , et que prétendre le contraire

,. c'est contredireela physique et l'expérience journalière qui nous prouvent que c'est à

VO1CANISATI0N EN CNÉRAL. râat de solidité que les corps sont plus denses; et qu'à mesure qu'ils tendent à la perdre, ils augmen-. tent de volume. Vainement invoquerait-on le calcul et les obser-

vations pour établir cette densité. Les laves en couches et prismatiquesn'étant plus dans l'état de de pâte et de viscosité que l'on suppose avoir été les entrailles de la terre, tout temps le leur dans

ni présenne peuvent pas fournir dès données spires, déterminer ter à l'observateur des basés:Solides pour n'est

la densité qu'elles avaientdans un état qui

plus. D'après ce qui se passe à la surface de la terre, nous voyons que les corps sont d'autant plus denses qu'ils sont plus froids ; ainsi , dans toute hypothèse du de feu central et de consolidation progressive

globe dont l'effet ne s'opère:. eyi d e rnm e nt que par une perte de calorique, comme le prouvent les volcans, il semble que l'on soit forcé d'adniettte moins que les corps sont nécessairement d'autant globe e près

du

centre du denses qu'ils sont plus l'effort conet l'équilibre n'est maintenu que par tinuel du calorique qui tend à s'échapper. Enfin il est constant, et le C.'" Dolomieu

même en fait l'aveu précis , que les laves anciennes de même nature. Ce et modernes sont exactement absolument sa théorie fait seul ne renverse-t-il pas de cds-:laves et ne faudrait- il pas que la nature fût différente, à mesure qu'elles pro-viendraient des couches plus profondes Toute cristallisation est l'effet d'un refroidissement, ou suppose un refroidissement.. l'une Je vois deux espèces de cristallisations, Kkk 4.