Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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8 ror,tc et oxicle de fer.
EXPÉRIENCES
SUR LE PER. Fer doux.
Plus de fonte
sans grain dans sa cassure. On parvient à lui
Acier.
donner du corps et à le rendre semblable au fer_ forgé ordinaire, en le chauffant et en le forgeant
,
et oxide de fer
OBSERVATI.ONS, L A fonte pure, blanche ou grise, produit, avec
l'oxide de fer, du fer doux : la dose d'oxide qui convient et d'envirdn' le quart en poids de la
Fonte
fer f"gé'
9,
FONTE et OXIDE DE FER
fonte employée. La ::.fonte grise demande plus. d'oxide que la fonte '-:blanche.- Si on diminue la doge d'oxide d'un tiers, 'ou même de moitié , on obtiendra de l'acier. On voit que ces doses doivent varier suivant la nature de la fonte': La fonte et le fer forgé , unis ensemble par la fusion ou par, la cémentation donnent, pour résultat , de l'acier plus ou moins fin , suivant la qualité de la fonte unie au fer, et aussi suivant qu'elle est plus ou moins grise. Cette dernieie 'produit un plus grand effet que la blanche; un quart de
fonte , un cinquième et même moins suffisent
Pour rendre le fer acier. L'oxide de fer ne se combine -pas très-intimeOx;de de fer et fer, ment au fer forgé ; cependant il peut rester interposé entre ses parties : on obtient facilement ce produit avec le charbon et l'oxide.noir de fer, mettant dans le mélange moins de charbon qu'if n'en faut pour la réduction totale ;de l'oxide employé , en fer forgé. On obtient aussi le même
résultat avec de la limaille de fer , dans laquelle
(5n., mêle, de l'oxide fer-,,, ou qu'oti:fait légèrement calciner , et qu'on réunit ensuite au moyen de. la forge. Le résultat rde ceniérarige, de quelque manière qu'on l'ait produit, donne un fer très-doux à chaud et à froid ; il n'est pas très-tenace ; il est noir, et _
à plusieurs reprises. L'oxide de fer mêlé avec l'acier le réduit à l'étai' Ade ci oxide de fcr, de fer, si on en met la dose suffisante qui
à peu près un sixième pour les aciers ordinaires si l'oxide n'est pas en quantité suffisante , diminue de finesse et se rapproche plus ou moins de l'état de fer. On réduit l'acier en fer, soit en: cémentant des lames' d'acier aveé de l'oxide de fer , soit en mêlant cet oxide avec de la limaille d'acier , et réunissant ensuite le tout au moyen de la forge. Nota. On réduit aussi la fonte en fer forgé ou en acier par les mêmes procédés.
OBSERVATIONS sur la manière de produire -,- les aciers fondus, et sur les fourneaux qui conviennent pour cette opàation. Des fondans , et du degré du feu.
LES fondans propres à convertir l'acier ou le fei en acier fondu, sont tous les verres siliceux salins , ou terreux , ou composés de Ces deux ;Ils
ne doivent contenir aucune substance nuisible au fer. Les verres de gobeletterie ordinaire , qui ne contiennent que de la silice, de la chaux et de la
potasse, sont fort bons ; un verre composé:de chaux et d'argile cuite, exempte d'alun, de pyrite ou de sulfate de fer, est aussi fort bon, Si , au lieu de chaux, on emploie le carbonate de chaux avec
Targile cuite
,
ce dernier fondant sera propre à