Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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DU PIÉMONT.
MINÉRALOGIE
de troisième formation qu'on voit et depuis Tortone jusqu'à Château Saint - Jean, subsqui sont en effet toutes analogues dans leur tance à celles du Montferrat. t 4. Si l'on considère les abaissemens postérieurs des eaux du déluge, on conçoit qu'à mesure que à déle pied des montagnes et des collines fut vallée couvert , il fallut que les courans de chaque agissent sur les dépôts qui formaient les plaines effectiveen les sillonnant profondément. C'est les profondes ment à cette époque qu'on doit fixer jusqu'au fleuve et longues excavations parallèles ses hautes rives, à principal , qu'on distingue par révoquer en doute les temoi moins qu'on ne veuille continuellegnages les plus convaincans qu'en rend ment la nature : tels sont les sillons que nous voyons
les collines
r 2. Les montagnes qui bordent les hautes vallées des Bormides , de Garés, de l'Erro ,
l'Orba et de la Scrivia , sont de première formation : aussi remarque-t-on que les collines qui les avoisinent , sont de semblable nature ; elles sont remplies de blocs de pierre primitive, de cailloux roulés de même origine avec des terres pins minérales , martiales et vitrioliques , que calcaires -ainsi il n'est pas surprenant que l'or se trouve dispersé dans les rivières qui coulent dans ces vallées, et que l'on rencontre, par-tout où on le
se montre encore en plus grande quantité dans toutes les collines du Biellois et du Canavois ,
où, après les pluies et les orages , il paraît presque.
hautes dans le Tesin depuis le Lac-Majeur jusqu'au.xla Sesia
-
rives du Pô , dans la Doire Mitée , dans l'Orco , iusqu'à son entrée dans la plaine , dans Doire de dans le Malon , dans la Suite, dans la Suse, dans le Sangon , dans la Sture de Coni dans le Tanare , et dans tous les débouchés des
aussi composées. L'on y voit par-tout encore une terre dominante de sable noir , qui est un indice certain de la coexistence de l'or. 13. En s'avançant au-delà de la Scrivia jusqu'au Plaisantin, on voit recommencer les collines de dernière formation attenantes à l'Apennin , et
celles de Voguère jusqu'à Château Saint-Jean,
dont la formation , qui est toujours due aux deux connus principaux , le Tanare et le Pô, répond parfaitement aux causes mécaniques auxquelles nous avons attribué celle des autres. Le Tesin
qui dut former un courant venant du nord, se jetait , au - dessous de Pavie , dans le PÔ , qui,
ayant déjà reçu le Tanare dans son lit , se dirigeait vers la Lombardie ; mais la Trebia agissait à son tour sur lui près de Plaisance , de manière qu'il en dut résulter un état tranquille dans l'entre-deux du Tanare et de la Trebia ,.dans lequel entre-deux il se fit par conséquent des dépôts, d'où résultèrent
,
Tliéorie
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lave , du sable de fer attirable à l'aimant. Ce métal
par-tout une terre rouge, dont les plaines sont
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vallées principales en deçà des monts ; et à mesure terme que l'abaissement des eaux parvint à son lits actuels, tantôt serpenles fleuves prirent leurs
tant d'un côté , tantôt dé l'autre , et formant de bas rivages dans leur cours présent. Toutes ces réflexions répondent entièrement à la figure topo-
graphique actuelle de ce pays. théorie des vallées, que I 5. 11 résulte de cette les rivières qui les arrosent sont plus ou moins rapides à proportion de l'espace plus ou moins court qu'elles parcourent pour arriver au fleuve des _principal ; et comme la plus grande partie sont élevés villages situés au pied des montagnes
Anciens lacs
dont on voit des traces
dans les
fées.