Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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DU PIÉMONT.
MINÉRALOGIE
la direcpas possible d'en observer distinctement s'ils suivent le 'paraltion , je ne saurais décider chute, direction que dans leur lélisme tant dans leur ou bien s'ils convergent à l'orient ou à l'occident. On sent que les descentes convergentes sont poussées l'une sur l'autre, et-qu'ainsi la communication de la fos-se y est ménagée dans toute l'étendue des Tout l'entre-deux d'une manière admirable. galeries est creusé par d'autres galeries parallèles aux-descentes , qui se croisent en sens opposé laissant dans leurs croisures des piliers de la veine, de sorte qu'on ne voit pas que dans cette mine l'on ait fait usage de bois pour l'étayer. Le plan des galeries est demeuré fort solide ; il fait un ressaut d'une surface si lisse , qu'elle semble avoir dû servir ou de glissoir aux manoeuvres avec des vis sans efin , pour porter les eaux aux sorties supérieures ou de chemin aux charrettes qu'on chargeait de mine ou de débris, et qu'on tirait en haut au moyen
ouvriers de des tours. II faut convenir que lesplacer les bûce temps-là entendaient bien l'art de chers pour la calcination de la pierre sans déranger l'ordre des travaux. C'était 'peut-être le supérieur qui servait pour la communication des manoeuvres. On rencontre d'un endroit à l'autre des puits parfaitement ronds et perpendiculaires , dont je ne saurais fixer le nombre ; ils n'ont pas plus de vingt-six onces de diamètre ; ils communiquent d'une galerie à l'autre, et peut-être servaient-ils de soupiraux pour laisser un libre passage à la fumée , ou pour faciliter la communication des matières , soit en décharge , soit par des tours. Tout cela ne peut s'éclaircir que par des dessins exacts de ce monument d'architecture Souterraine des anciens. D'ailleurs , le temps a produit
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tant de stalactites , que toute personne qui n'est instruite aux milles , prendrait , au premier, abord , cet endroit pour une caverne naturelle ;, P as
mais en reconnaisant cette fosse dans toutes ses, parties
,
on admire .c,e,-; précieux reste de la ma-,
fière avec laquelle on conduisait anciennement les excavations sur des filons peu inclinés. On trouve une;,infinité de 'stalagmites dans les plans des incrustations, dans les enchâssures ,de la chute,
et du repos. Le passage continuel des eaux qui filtrent à travers les rochers. qui ont formé ces concrétions pierreuses , a aussi déposé de l'ocre en abondance sur tout_ je seuil ; ce qui en rend La communication glissante et dangereuse. Il:serait à souhaiterqu'on entreprît de déblayer_les emplace-
mens pour en rouvrir la communication presque bouchée dela plus haute entrée, et l'entre-deux des croisure répétées par des galeries de descentei.: et pour découvrir le roc vif des deux filons rient et à: L'occident , dans le dessein de recon-, naître si on ne pourrait pas les attaquer avec profit' par quelque autre endroit, et de s'assurer , en .débarrassant les profondeurs , jusqu'où les excavafions s'étendent , et jusqu'à quel point et dans combien d'espace on trouverait ces filons , étant encore-incertain si ces excavations s'étendent .au.
dessous,de la galerie inférieure : mais. les eircions,.,
tances., dont pas permis jusqu'à présent de.tenter. une entreprise si difficile ; ce ne sera qu'a-la :postérité
éclairée qu'il appartiendra de le faire , de prendre une mesure géométrique de cette mine singulière d'en tracer_ les plans et d'en relever les coupes. 3 2. Il ne sera pas hors de propos de faire ici
Eaux initié:
mention des eaux médicales de Courtnayeur : elles rmalaysedurece,':,r,-
sortent du fond d'un cul-de7sac, à quelqu.escentaines Saint-nidter.
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2.