Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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MÉMOIRE &He s'y dissout sans effervescence , et ne le colore
point , ou du moins Je colore d'une manière insensible. : elle n'est électrique ni par le frottement , ni par la chaleur. Tous ces caractères me. firent pensei. que ce pouvait être une substance nouvelle ; et je me proposais d'engager le C." Vauquelin d'en entreprendre l'analyse, lorsque le C.e" Haiiy me communiqua une traduction des analyses de Klaproth parmi lesquelles je trouvai celle d'une -substance décrite par ce célèbre chimiste sous le nom de hpidolite, à laquelle je crus pouvoir rapporter ma subs-, tance. Je fus confirmé dans mon opinion en retrouvant dans la collection du C." Miette. la même substance sous le même nom , et sur-tout par les échantillons remis au conseil des mines par M.
Ingershein , Danois, et correspondant de la sociét
philomatique. Ce fossile est connu en Allemagne depuis plu, de huit ans , d'abord sous le nom de en
raison de sa couleur : on regardé comme un sulfate de chaux , puis comme une espèce de. zéolite. Il paraît que c'est l'abbé Poila, de Neu-.
haus , qui l'a trouvé le premier, et que de Bora
est le premier qui en ait donné la description dans les Annales de chimie , 1791 , tome II, page u 6 Voici ce qu'il ,en dit :
A Rozena dans la Moravie,. ottitrouve dans des blocs de granit, de gros morceaux pesant plusieurs quintaux , d'une zéolite compacte » de couleur violette, qui a , comme l'aventurine, de petits feuillets brillans, que l'on prendrait au premier aspect pour du mica ; mais en les considérant attentivement , on reconnaît que » ce sont de petits feuillets d'une zéolite d'un brillant nacré. Exposée sur Tes charbons , elle
SUR LA LÉPIDOLITE. se boursoufle et se fond en une scorie poreuse; à un feu plus violent , elle donne un verre com, )1.
pacte , blanc , qui a l'apparence de la cire. La couleur, qui se perd à un feu violent, semble n'être due qu'au manganèse. TI y a des morceaux qui tiennent fortement au quartz , d'autres qui sont -mêlés de granit ; mais le plus ordinaire-
ment on la trouve très-pure. Sa partie dorni» riante est la silice. » M. Karsten a aussi donné une description des caractères extérieurs de: la lépidolite, dans un ouvrage ayant pour ,titre , Remarques et découvertes en histoire naturelle , 5 .c vol. , i ." cahier , page 59: On trouve dans les Mémoires .minéralogiques de Fichu!, Vienne , 1794 , des descriptions, fort étendues des lieux où se trouve la lépidolite,et de ses caractères extérieurs. M. Emmerling , inspecteur des mines, parle- de: ce fossile' dans son ouvrage sur la minéralogie t. partie III, page 328. Klaproth , à qui la minéralogie doit déjà : tant der
reconnaissance pour la- précision et l'exactitude, qu'il met dans ses travaux, entreprit l'analyse de cette substance, pour fixer l'opinion des minéra-1. logistes sur ce fossile. II reconnut que ce n'était, ni du sulfate de chaux , ni une zéolite, et qu'elle devait faire un genre particulier. Convaincu que les noms tirés descouleurs sont très-mauvais , puisqu'on a trouvé de la lépidolite, de couleur violette , améthyste et blanche , nommée lépidolite ou pierre d'écaille, parce .quei cassure de ce fossile ressemble à un morceau d'éeaille, de poisson.
Il a trouvé qt.te sa pesanteur spcifque était