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Journal des Mines (1798-99, volume 9)

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e.2.6

MÉMO1R

qùe "ce n'est point de la lépidolite. En cela je suis du même avis que Klaproth, qui le regarde comme devant appartenir au beril schorfacé qui a été connu sous le nom de schorl blanc d' Attenberg , et qui est la.leucolite deLamétherie; ce qui est indiqué,

à la couleur près , par ses caractères extérieurs et par la manière dont il s'est comporté dans un essai que ce chimiste en a fait par la voie sèche. On trouve encore dans le n.° 85 , page 108, des Annales de ,chimie , la description de la lépidolite

d'Uto dans le Sundermanland en Suède. Elle été: traduite de celte donnée dans les Annales de Creil, année 1798 , par M. Adolphe Beyer, directeur des mines. D'après la description des deux échantillons venant de Suède, je doute fort que ce soit de la lépidolite. D'après le ..travail, de Klaproth sur la lépidolite, et connaissant sonexactirade , -il devait paraître inutile de s'en occuper davantage ; cependant , ayant pensé qu'il pouvait être utile pour la science ou de cOfffii'Mer ces essais,

Ou de faire connaître les différences qui pourraient

se rencontrer, et en même temps de prouver aux incrédules que l'on peut, dans des analyses semblables , obtenir les mêmes résultats , j'engageai le Ce " Vauquelin de répéter les essais de

entreprit avec plaisir ce travail , qui aKlaprothIl eu-lien sur mon échantillon , et a été répété tant sur le morceau que lui avait donné M. Ingershein , que sur ceux que ce jeune savant danois avait déposés dans la collection du conseil des' mines. C'est de ce travail qu'il me reste à entretenir la société.. A N AL Y Un petit fragment de lêpi EXPÉRIENCE

doute, chate au chaluineau sur un support de

SUR LA LÉPIDOLITE.

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charbon, avec du borax, se fond en se boursouflant, et fournit un globule blanc et transparent mais si on met un cristal de nitrate de potasse , il devient violet sur-le-Champ.

EXP. II. Soumise au feu, cette pierre se fond seule en un émail blanc , laiteux , opaque. .EXP. Le premier objet dont on s'est occupé a été de rechercher la potasse, dont _Klaproth avait annoncé la présence dans la pierre dont il s'agit. A cet effet, on a versé sur 20o parties

de lépidolite réduite en poudre fine ioo parties d'acide sulfurique concentré ; on 'fit bouillir ces substances pendant cinq à six heures , puis on laissa refroidir l'appareil : on vit, avec surprise l'extrémité du col du matras de verre dans lequel l'opération avait été faite , garnie d'une quantité assez notable de cristaux qui ressemblaient à du givre, et que l'examen fit reconnaître pour du fluate

de silice.

EXP. 1V. (A) Pour obtenir une plus grande certitude sur la présence ou l'absence de la potasse et sur celle de l'acide fluorique dans la Iépidolite ,

on a pris i on parties de ce fossile, que l'on a traitées avec .600 parties d'acide sulfurique concentré : après avoir fait bouillir ce mélange pen-

dant quelques heures dans une cornue , on a reconnu, d'une manière évidente , le fluate de silice 'dans le col de ce vaisseau , et dans l'eau du récipient qui y était adapté. (B) La matière restée dans fa cornue fut étendue d'eau : séparée par le filtre, et séchée légèrement dans un creuset de platine, elle ne pesait plus que 8o parties. Rougie ensuite très-fortement dans le même vase, elle perdit encore 17 parties et ne