Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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TABLETTES SERVANT A COMPARER
au cylindre ; il s'y en trouvait un aurre , c'était la difficulté de l'exécution. En effet , pour enveL , il fallait ou faire lopper un cylindre de cette échelle de toute sa longueur et l'imprimer d'un seul coup , ou la former de plusieurs morceaux , ou enfin la graver sur une planche carrée, sur laquelle elle aurait été tracée suivant une certaine inclinaison et par parties , de manière que la feuille étant ensuite collée sur le cylindre, les parties opposées de l'échelle se seraient rapportées -et auraient formé une ligne continue, J'ai essayé ces deux moyens , et ils ne m'ont nullement sansfait. C'est 'cependant ce dernier qui m'a conduit à la construction que j'ai adoptée. La fôrme d'un ruban présentait, sans contredk,
le Plus d'avantages et de commodités, à raison de sa simplicité et du peu de volume qu'aurait eu l'instrument : mais cette forme n'est point à l'abri d'un inconvénient qui nie paraît assez grand; c'est l'embarras de développer une grande
longueur de ce ruban pour avoir les dernières parties de l'échelle : cet inconvénient m'a paru si considérable, que je n'ai pas même tenté de faire l'épreuve de ce moyen , qui , d'ailleurs , partage avec les précéderis la difficulté de l'impression.' Je ne parlerai pas de l'application d'un mécaDistne de rouages à des cadrans sur lesquels une aiguille marquerait les fractions , tandis que l'autre marquerait les unités ; ce moyen est trop dispendieux pOtir que l'On- puisse-ey arrêter. ApKija`Voir essayé différentes combinaisons je
..me _ .;10"ii5'i enfin fixé à celle que présentent mes
tablette. L'e's principes étant les mêmes pour toutes 'les sortes de mesures auxquelles on peut également
LES ,MESURES ANCIENNES ET NOUVELLES. 299
les appliquer , je n'entretiendrai le bureau que de celle qui est destinée à la comparaison des toises', pieds , pouces et lignes.
Cet instrument consiste en une tablette de carton , de vingt-deuxcentimètres de longueur sur douze de largeur , ,renfermée dans un étui aussi de carton, sur les deux faces duquel sont placées des explications sommaires de l'usage de l'instrument.
Un des côtés de la tablette est destiné à la
comparaison ,des toises, pieds , pouces et demipouces , avec le mètre divisé en dixièmes et .en centièmes ; l'autre côté est destiné à la conversion des pieds , pouces et lignes, en décimètres divisés en dixièmes et moitié de dixième seulement. Chaque côté porte seize échelles. Les trois premières , placées vers le bord à gauche, et répétées vers le bord à droite , sont destinées aux anciennes mesures : la première , du côté des toises , représente une toise divisée en pieds, pouces et demipouces ; la seconde , i o toises divisées en pieds et demi-pieds ; la troisième , ï o dizaines de toises divisées en toises .et demi-toises. Les dix autres échelles, numérotées o, i , 2, 3 , 4 , 5, 6, 7, 8, et 9 ; .sont destinées eux nouvelles mesures , et représentent , par leur réunion , 19 mètres 484 , valeur de j o toises. Ces numéros servent à indiquer quelle est la colonne dans laquelle on doit chercher la valeur en nouvelles mesures , d'un nombre donné de mesures anciennes : ainsi , par exemple
,
si le nombre de toises que l'on Veut
convertir en nouvelles mesures est 3 accompagné de fractions , c'est dans là colonne n.° 3 qu'on en trouvera la valeur ; si ce nombre est 7 , c'est
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