Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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PLOMB À L'ÉTAT MÉTALLIQUE
DANS LE DÉPARTEMENT DE L'ARDÈCHE.
l'Histoire naturelle du Languedoc pouvaient le faire supposer ; il n'y voit, au contraire, que des produits de l'art , des minerais fondus , et fort mal ,.ensôrte que ce nesont nue des scories Manchies ou pénétrées par l'oxygène , une espèce de fond de coupelle. A la vérité, il convient qu'on ne voit en. aucun des endroits où ces matières se
natif depuis la grosseur d'un pois jusqu'à celle d'une balle de mousquet. » Je me suis d'abord rendu à l'Aruentière, et de là au Jayet , qui n'en est pas à un demi-myriamètre, afin de visiter le lieu nommé le valat de las couches. On nomme ainsi un ruisseau qui coule dans un vallon fort resserré, dont les montagnes
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trouVent',. le Moindre vestige de fonderie ;'ii en rencontre même une 'partie dans 'des liettX-Où il ne
paraît pas qu'il ait été possible de se procurer un -courant d'eau : mais il soupçonne que ces scories ont pu provenir soit de petits fourneaux où Ton se servait .de soufflets à bras ,.soit de fourneaux à la portugaiseb dont il a vu des vestiges dans lés Pyrénées,,-qui , étant percés de trous ,tout autour, -admettaient ainsi l'air nécessaire à la combustion. Le C. Gènsanne nie qu'on rencontre aucun, amas considérable de ces,-matières ; il assure qieelles ,.sont dispersées çà et là-;.qu'elles se trouvent à la .superficie du terrain , ou dans le lit des ruisseaux dont les eaux les ont entraînées. C'est-là la circonstance décisive , et-dont ne convenait point l'auteur' de l'Histoire naturelle du Languedoc, asSurait , au contraire , que ces matières se présentent, ainsi que nous l'avons rapporté d'après lui ,-.en dépôts très - étendus, recouverts
- rne\rnÉ,quelquefois par un banc de pierre.,
Mais il est temps -de' laisser parler le C..e" Gensanne ui-même. cc Vous aurez vu, écrit-il de Villefort au conseil des Mines-le 15 frimaire, par ma dernière lettre
que je devais partir le I." de ce mois,pour le département de l'Ardèche, afin de visiterles endroits ,dirron prétendait avoir trouvé de la mine (14.;; plomb terreuse, contenant des globules de plomb
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sont composées de roche calcaire en couches plus ou moins horizontales, souvent .entrecoupées par /des !bancs de grès. » Près de ce va/at , à envirorhvingt mètres ,
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-au-dessus de ses bords, on trouvé:des ,morceaux .de scories plus ou moins vitrifiés.épandus sur le terrain , et dans lesquels on distingue des grains de plomb. Les inondations qui ont eu lieu , y a quelques années , ont en partie recouvert de gravier le Iodai où se trouvent ces .scories , en sorte qu'il a fallu fouiller le terrain pour se .procurer les échantillons que j'en ai rapportés d'après lesquels il est facile de voir que les matières ont été vitrifiées et qu'elles sont le produit ,cle l'art. On ne peut,les regarder comme proye7nant de ,reffetdes volcans , puisqu'il n'y en a 'point à proximité de cet endroit , et que les eaux qui coulent sur ces rochers calcaires ne charient aucune s'ubstance volcanique : d'ailleurs si co ,matières vitrifiées étaient le produit des volcans .ellesn'all-ecteraient pas un local circonscrit , à peine de cinquante mètres d'étendue ( ). Il est donc très-probable qu'on a fondu du minérai de --
y.C'est-la , nons, le répétons, la circonstance de laquelle ( dépend essentiellement la solution .de la question. Mais le l'étendue de C.c,' G ensanne a-t-il pu reconnaître parfaitement ce dépôt , qui était en partie recouvert dé gravier7dans lequel CH. C. il a été obligé de faire fouiller