Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1798-99, volume 9)

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PLOMB ;.1 L'ET-AT 1,1ÉTALLIU

plomb en cet endroit, dans des temps très-reculés et if n'est pas, étonnant qu'on aperçoive des grains de plomb , 'puisque ces matières sont très - mal fondues , ainsi -qu'il est facile de le reconnaître à l'inspection de ce qui en resté: ce n'est pas. Même Seule2coilitée où j'en .aie vu de ce gente';' j'en trouyé'eri-tivantité à Mas près Arles , départe 'Ment de l'Areiége , où j'en arfondu plusieurs cen-

'"(aines dé- quintaux , qui'me tendaient de quinze

à vingt pour cent de plomb.

Jéitlibiendis ensuite à Vesseaux, à un myriamètee,atinord-est d'Aubenas; j'appris que ce n'était 'point jdatiï'-éetté 'commune qu'On avait rencontré ce pré1entrirplôirb natif, mais dans celle de SaintL Étienne 'dé Boulogne , distante de plus d'un demie ..rn-yriainèire de Vesseaux: je me transportai à SaintÉtienne ; là. On m'indiqua le C.'" 1-%arÊ,-uier,, Culti-

vateur ad'Pradal , hameau de cette commune',

'comme pouvant me donner des renseignemens sur

l'objet de mes recherches. Effectivement, ce citoyen me fit conduire -a-u lieu où' 'l'on trouve dé 'ceriplomb. Ce lieu est 'situé à deux kilomètres du' hameau de '-PradaI 'sur les confins- du territoire de la commune de Vesseawe; trialisière d'un grand bois de Châtaigniees , au bordd'une raviné ou petit ruisseau. Ce chantier se nomme le Rosviel , au-dessous --Fa -vigne d'Arnblard , terrain appaetenant )) Là, je:trouvai , au pied d'un vieux châtaigniei, le seul qui--so-it de ce côté du ruisseau, des fragmens de matières vitrifiées , dans lesquelles on voyait des grains de plomb. Cependant je n'aperçus aucune trace de fonderie dans les environs ce local se trouvant d'ailleurs dans une position

DANS LE DEPARTEMEMT DE L'ARDÈCHE.

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qui ne permet point de s'y procurer aucun courant d'eau. » Dans les recherches que je fis, j'aperçus dans cette espèce de ruisseau un petit morceau de tharge , ce qui m'engagea à les étendre davantage; en conséquence je fis piocher dans plusieurs endroits sur le bord' de ce ruisseau , et je trouvai', au côté opposé du gros châtaignier, au milieu de la terre végétale , d'autres morceaux de litharge 'et même comme des fonds de têt imprégnés de la même substance.: mais ce qui me frappa , c'est qu'en cassant un de ces morceaux , j'aperçus deux grains d'argent fin qui y étaient attachés ( t ). Cette découverte acheva d,e me convaincre qu'on avait fondu dans cet endroit des mines de plomb tenant argent, et que c'était de là que provenait le plomb qu'on y rencontrait , et que ce plomb n'était nullement un produit de la nature , non plus que des volcans, qui en sont même assez éloignés. ( L'au'leur de cette lettre dit, dans une autre, que cette distance est d'environ un demi-myriamètre. ) Malgré toutes les recherches que je fis dans cet arrondissement, composé de montagnes calcaires en couches, il me fut impossible de découvrir d'où pouvait provenir le minérai qu'on y avait fondu. » Cet examen achevé , je me déterminai à revenir, et à visiter, en passant, la partie de Senne-jaune, hameau de la commune de Peyzac , entre les Vans et Joyeuse. » Je me rendis donc à Peyzac , et de là deux citoyens de cette commune me conduisirent, ainsi ( 1) Ce morceau a été envoyé au conseil des mines par le Çn Gensannc,