Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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SUR L'INCLINAISON excède les 5 o grades, et qui vont jusqu'à 328
oo: c'est comme si l'on disait plates pour les premières , et droites pour les secondes.
Les Liégeois divisent les inclinaisons , qu'ils nomment pendages, en quarts, demi et trois quarts eour connaître ependage de plature , de même qu'en quarts , demi et trois (les veines quarts de roisse &c.: mais, au lieu de déterminer "" des cou- ces inclinaisons .en degrés, avec des instrumens gradués, ils se servent de deux règles divisées en parties égales ; un ouvrier pose le bout d'une de ces règles sur l'endroit le plus uni du mur de la
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,
veine de houille ou de son toit, comme en A ( figure i." , pl. XXX ) ; il la tient dirigée
autant que possible, à angles droits de la direc, dont une portion se voit de'A en C, et dans une position à peu près horizontale, telle que A B; un autre ouvrier tient la seconde règle B C dans une position verticale , ou qui en approche. Celui qui tient la règle A R, pose un niveau
tion DE de la couche de houille
de maçon au-dessus, et fait glisser la règle contre l'autre, jusqu'à ce qu'elle soit dans une situation parfaitement horizontale; pour lors, le chef-ouvrier compte la hauteur perpendiculaire qu'il y a de' C en
12 sous la règle AB, cette hauteur lui indique la pente de la couche: si de A en B il y a un mètre et de B en C un demi-mètre, la veine sera à pendage de demi-plature , puisque, dans le triangle C, la perpendiculaire BC n'est que la moitié
de l'horizontale AB. Il en est ainsi des quarts et trois quarts de plature.
Les roisses sont celles dont la verticale B C excède l'horizontale AB : le pendage s'en prend de la même manière, On conçoit que si la règle B.n'est pas dirigée à angles droits de l'allure de
329 DES COUCHES DE HouiLLE. la veine ( ou direction de la couche ), la pente trouvée par cette méthode sera fausse et inférieure à la vraie.
Nécessité Il est souvent nécessaire dans l'exploitation des d'adoucir la mines, sur-tout de celles de houille, de gagner de pente du sol galeries la pente, afin que le sol des voies qu'on ouvre de des inclinées. de l'horizontale , pour toutes parts approche assez pouvoir y voiturer les matières aussi commodément qu'il est possible. Les plus intelligens d'entre les mineurs de houille ont senti qu'en 'dirigeant leurs tailles et galeries obliquement à la vraie inclinaison des veines , ils en adouciraient les pentes En conséquence, lieu de pousser leurs travaux sur la plus forte pente de la veine, ils s'en écartent d'environ 50' grades. décimaux ; ce qui effectivement rend le sol des passages moins incliné, et plus praticable à la ma-
nceuvre Les Liégeois appellent vallées droites' toutes celles
qui se font suivant la pente naturelle d'une couche, et demi-vallées celles qui, comme on vient de l'exposer , s'en écartent de 5 o grades. Mérand , dans son grand ouvrage sur les mines
de charbon, rapporte qu'à Liége on donne le nom de gralles aux vallées droites, et demi -grecs aux
demi-vallées : on nomme ces voies descendries droites
et descendries obliques dans plusieurs de nos exploitations de houille, et montées et descendries , toutes
les ouvertures pratiquées en montant ou en descendant. Mais toutes ces dénominations données aux ouvrages souterrains, n'en font pas le mérite; laissons à chaque pays ses mots techniques. Il était cependant nécessaire de définir ce que l'on entend par vallées, puisque l'objet principal de
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