Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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SUR L'INCLINAISON
DES COUCI-IES DE HOUILLE.
on reprendra l'explicationdes figures 2 et 3.. La
l'autre , comme de EC en ED , diagonales des
deux carrés qui sont fixes à ses extrémités, niais redressés dans la figure pour en faciliter l'intelligence, et que l'on peut mettre dans leur vraie posi-
à l'égalité des distances E F et CF ( fig. 2 »
332 t'instrument
figure 2 est , comme on l'a dit précédemment composée du parallélogramme A B CD, et de
carrés de la tablette, sont appelées par les ouvriers demi-vallées : ce n'est pas parce qu'on y gagne la moitié de la pente , mais sans doute par rapport
Pour concevoir que l'on gagne de la pente par ces demi-vallées , on se rappellera que si l'on en formait une à angles droits de la direction d'un filon incliné de 5 o grades , elle aurait nécessairement un mètre de pente par mètre d'horizontale. Voyons maintenant le gain que l'on fait en suivant la diagonale d'un carré. La seule inspection de la fig. 2 fera voir que cet avantage se trouve exprimé par la hauteur de Cg d'une part, et D h de l'autre , puisque le plan vertical g h rencontre la seine aux points / et , qui se trouvent dans un plan horizontal de cette quantité plus élevée ; car un plan vertical qui passerait par CD, couperait toutes les inclinaisons des veines à pendage de pIature , en K et en If: la pente que l'on
tion en les reployant en dessous à angles droits, suivant les lignes AC, BD, et qui s'y adaptent. Le parallélogramme étant divisé en deux carrés
égaux par la ligne EF , du Oint E on décrira le demi cercle A FB ; puis du même point on tracera les rayons Ea, Ea' de part et d'autre, qui, prolongés jusqu'en C et D, sont les diagonales des deux carrés de la tablette ; on tracera aussi les rayons
Eh, Eh'; enfin, des extrémités de ces rayons, on tirera des parallèles ponctuées aa', b h', prolongées jusqu'aux extrémités de la tablette, et même jusqu'à la veine A ]Jet B K. tin en voit quatre autres intermédiaires et parallèles , toutes à un décimètre d'intervalle. Toutes ces parallèles doivent être regardées comme faisant la partie supérieure d'autant
gagne est donc Cg, ou , ce qui est la même chose, H j, qui font les trois dixièmes de CH.
de plans verticaux qui coupent les inclinaisons des veines de houille, marqués d'une part de C en
H, et de l'autre de D en K, c'est-à-dire, toutes
les couches qui sont à pendage de platine. La projection de ces plans verticaux sur les derens plans inclinés des veines se concevra facilement, si on se rappelle que les carrés des extrémités de la tablette doivent eux-mêmes former des plans verticaux lorsqu'ils sont adaptés. J'ai avancé , .° qu'on appelle vallées ou galeries droites toutes celles qui suivent la vraie pente du fiIon
,
et qui est la plus forte, comme de E en F
.de la tablette , ou de A en H; 2.° que les vallées
qui s'en écartent de ;o grades
côté. OU de
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,
Une galerie pareille aurait sept dixièmes de pente, ce qui serait encore trop pour la manuvre ; mais si on la dirige sur le rayon E b , sa pente sera réduite à la hauteur b4 , égale à Ab , c'est-à-dire qu'au lieu de sept dixièmes qu'on aurait en suivant
diagonale E C, elle est réduite ici à deux dixièmes. D'après cela , il sera facile de voir qu'on la
peut parvenir à donner les pentes à volonté , en suivant les directions plus ou moins obliques à celle d'une couche de houiller-; on concevra aussi que si du point A on mène une perpendiculaire à la direction des veines de trois décimètres. de