Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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COUCHES DE HOUILLE
DE BEDARIEUX,
Si précieuses aux habitans circonvoisins, qui en font le plus mauvais usage. Le sol est couvert d'ouvertures pratiquées dans ces différentes couches , qui forment autant d'exploitations distinctes. Les unes sont abandonnées depuis long-temps
pu se soutenir, parce qu'étant très-rapprochée de la commune de Graissesac , les habitans s'y portèrent en foule , et exigèrent qu'il leur délivrât la houille à raison de 15 centimes les quatre myria-
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parce qu'on n'en peut extraire la houille avec
bénéfice ; d'autres sont encombrées ou remplies d'eau ; quelques-unes enfin servent à l'exploitation actuelle.
Il est très - dangereux de visiter ces travaux vicieux et illicites. Ceux qui les ont ouverts se regardent comme indépendans , et ne connaissent d'autre loi que leur volonté. L'on ne peut pas plus
grammes.
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Il a été contraint de renoncer à ces
travaux, qui lui étaient onéreux. Bientôt après, les mérnes habitans , qui fa plupart exercent le métier de cloutiers , s'en emparèrent, et les ruinèrent en
peu de temps. Ce fait s'est passé au commence-
ment de la révolution , où tout était dans la confusion. Il suffira aujourd'hui d'indiquer de semblable réprime.
abus pour que le Gouvernement
les
tolérer la dévastation des mines de houille que celle des forêts ; le Gouvernement doit donc se hâter de tirer celles-ci des mains de ceux qui les détruisent tous les jours. Je vous proposerai les moyens d'en tirer un parti plus avantageux pour le public , dans le mémoire que je vous ai annoncé dans mon rapport sur les mines du canton
Au sommet de la même montagne, je trouvai plusieurs exploitations 'en activité , ouvertes dans la concession du C.e" Cira!, par différens particuliers , sans aucune autorisation. Je visitai , entre autres , celles de Caumel , et de Cuni père et fils
travaux anciens à mi-Côte de la montagne qui
et je descendis sur les travaux du C.en Cirai, Toutes les exploitations dont je vous ai parlé
de Gervais , sur les moyens de conserver et utiliser les mines de houille du département de l'Hérault. Après avoir traversé le ruisseau et successivement le village de Graissesac je trouvai des
domine cette commune , ensuite une exploitation commencée et abandonnée par le C.e" Cirai, où i'on' voit une galerie pour l'exploitation de la houille , qui servait en même temps pour l'écoulement dés eaux , pratiquée dans une veine droite, jusqu'à 16o mètres de longueur : plus haut ; les veines paraissent à la superficie ; ce sont les mêmes que celles du Devoy ; elles sont droites ; la houille
en est abondante et de bonne qualité. L'exploitation entreprise de ce côté par le C. Cirai n'a
j'ai frémi des dangers que couraient les ouvriers dans ces travaux. Les entrepreneurs qui les y exposent vous paraîtront d'autant plus coupables , qu'ils n'ont point de droit de travailler dans cette concession. Je passai ensuite de l'autre côté de la montagne,
jusqu'à présent font face au midi ; celle-ci est la seule qui soit au nord : elle est située au pied de la montagne de Camplong , qui est la même que celle de Graissesac , mais qui change de nom en changeant de face. Les veines de houille qu'on y exploite sont plateuses ; elles ont depuis un jusqu'à deux mètres et demi d'épaisseur : elles se trouvent dans un rocher de schiste bitumineux, et ont ordinairement pour toit un grès noirâtre , disposé par
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